Demain, les Mavericks se déplaceront au TD Garden, arène bien connue de Rajon Rondo, arrivé au club en 2006 avant d’en partir il y a deux semaines à peine. Sous l’uniforme des Celtics, le meneur s’est imposé comme l’un des meilleurs joueurs de la ligue à son poste, glanant un titre de champion en 2008, quatre nominations dans les meilleures équipes défensives et autant de sélections au All-Star Game.
Évidemment, à l’heure de revenir dans cette ville, le meneur peinera à contenir son émotion.
« J’espère que je ne serai pas trop ému, je vais essayer de ne pas trop pleurer mais je suis très impatient de revenir. Ces fans sont incroyables là-bas. Si je verse une larme, j’espère que la caméra ne me suivra pas. J’essayerai de le masquer le plus possible. » commente t-il ainsi auprès d’ESPN.
« Les gens de Boston sont de vrais fans… »
Malheureusement pour lui, il y a fort à parier qu’il sera le sujet principal de la télévision ce soir-là. Quoi de plus étonnant pour un joueur, toujours très digne dans ses déclarations, malgré les incessantes rumeurs de transfert lors de sa carrière à Boston. Avec ce club, le natif de Louisville a tout connu : les défaites lors de sa première année, le titre dès la suivante, d’incroyables campagnes de playoffs, des blessures trop fréquentes et la dislocation de son groupe. Avant de partir à Dallas, il n’était ainsi plus que le dernier survivant de la saison du titre au sein de l’effectif de Boston.
« C’est là où j’ai débuté, c’est là où j’ai été modelé. C’est là où tout s’est passé pour moi. Les meilleures années sont toujours devant moi, mais j’ai été un All-Star quatre fois, j’ai gagné un titre à Boston. Je ne pourrai jamais assez remercier les fans. Même quand nous avons perdus 18 matchs d’affilée la première année, ils ont toujours montré beaucoup de soutien. Ils venaient à chaque match. Dans la rue, il ne m’ont jamais molesté. Toujours encourageant. Ce sont de vrais fans. Ce ne sont pas des fans de bons jours qui partent quand tu perds. Ils viennent et sont des Celtics pour la vie. »
Son nouveau coach, Rick Carlisle, connaît bien la ville pour avoir participé comme joueur au titre des Celtics en 1986. Selon lui, la passion entre son meneur et la ville ne s’éteindra jamais.
« Boston est une des plus grandes villes de sport dans le monde, et la raison pour laquelle les gens de là-bas s’identifient à lui est sa compétitivité sans concession et le fait qu’il est un original absolu. C’est un joueur unique. » analyse le stratège.
Et comme pour Paul Pierce ou Kevin Garnett, le public du TD Garden ne manquera pas d’ovationner chaleureusement leur ancien meneur. Une nouvelle ère s’ouvre pour chaque partie, et ces retrouvailles ne seront pas les dernières mais à chacune d’entre elles, l’émotion fera partie du match.