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Interview Kemba Walker : « Lycéen, jamais je n’aurais imaginé jouer un jour avec Lance »

Interview Kemba Walker : Comme Marvin Williams et son pote Lance Stephenson, Kemba Walker patauge dans le doute et la crise de confiance depuis deux semaines. Prolongé pour 48 millions sur quatre ans le 30 octobre, le MOP du Final Four 2011 affiche ses plus faibles stats depuis sa campagne rookie (14,7 pts, 38,3%, 73% aux lancers et 5 passes). Son coach loue sa pugnacité mais le Newyorkais ne parvient pas à mettre fin à la série de défaite de ses Hornets. Mercredi, ce sont les Blazers et leurs sept victoires consécutives qui se pointent à la Time Warner Cable Arena. Avant qu’il ne défie Damian Lillard, on est allé à la rencontre du meneur des Hornets.

 

Parlez-nous un peu de votre amitié avec Lance Stephenson, un newyorkais comme vous devenu aujourd’hui votre coéquipier. Même si la cohésion n’est pas encore là, cela doit être réconfortant non de l’avoir avec vous ?

C’est surtout génial ! Franchement, je ne l’avais jamais envisagé. Mon amitié avec Lance remonte à longtemps, quand nous étions très jeunes On jouait souvent l’un contre l’autre au lycée. Je n’aurais jamais pensé qu’un jour nous puissions nous retrouver dans la même équipe, non. C’est donc super de l’avoir là avec moi. Nous ne jouons pas bien en ce moment mais ça reste une expérience enrichissante et agréable. Le problème ne vient pas d’un manque de complémentarité ou de cohésion, c’est juste une question de temps. Nous allons  nous améliorer, j’en suis persuadé. Chaque équipe traverse des moments difficiles comme ceux-là, il faut rester la tête haute et s’en sortir ensemble.

Ce n’est pas encore plus frustrant de perdre quand la présence d’un ami proche dans l’équipe vous donne peut-être encore plus envie de réussir ?

C’est une période frustrante point barre ! Elle l’est pour tout le monde et pas seulement pour moi car je joue avec Lance. Il faut vraiment que nous soyons meilleurs dans les fins de match et pour tuer les rencontres quand nous sommes largement devant. Lance est un super joueur, il crée beaucoup, il n’a rien à voir là dedans. La problématique est collective.

« Accepter la défaite ne s’apprend pas »

Quelle est la différence pour l’instant avec la saison passée ? C’est surtout l’effet de surprise qui a disparu ?

Cette saison tout le monde sait que nous sommes bons et tout le monde veut nous battre. Nous sommes vraiment une bonne équipe, il faut juste qu’on se serre les coudes et qu’on respecte le plan de jeu de la première à la dernière minute. Nous devons aussi poser les bases de notre jeu dès le début du match et ne plus changer de ligne en cours de rencontre. Ce sont nous les joueurs qui avons la solution, c’est à nous de mieux appliquer les consignes et de bien exécuter les systèmes et notre basket. Nous allons y arriver.

Avoir vécu deux saisons ratées avant la saison dernière vous aide-t-il aujourd’hui à mieux digérer la mauvaise passe actuelle ?

Pas du tout ! C’est toujours désagréable de perdre et je ne veux absolument pas m’y habituer.

Vous n’avez donc pas encore appris à perdre ?

Non et ça ne sera jamais le cas ! Accepter la défaite ne s’apprend pas.

Vous avez prolongé votre contrat pour 4 ans et 48 millions dans les derniers jours d’octobre. C’était important pour être plus relax et vous enlever de la pression ?

J’apprécie le geste de la direction car je voulais vraiment rester à Charlotte. Je suis heureux que cela soit fait car oui, ça m’enlève de la pression. Dire le contraire serait vous mentir.

Devoir reprendre la saison tout en ne sachant pas si vous alliez prolonger n’a pas été trop difficile à vivre ?

Je l’ai très bien vécu car il n’y a rien que je pouvais alors faire pour changer le cours des conversations entre mon agent et le front office. Je l’ai laissé faire son métier en me concentrant sur le mien. Une fois que nous savions que les dirigeants allaient me prolonger, il fallait juste que j’attende. Mentalement je suis fort, je me connais et je sais que ce genre de situation ne m’affecte pas.

« Michael Jordan sait quand on a besoin d’être recadré »

Est-ce que vous voyez cette prolongation comme une récompense méritée ?

Oui, je le mérite car j’ai bossé dur pour en être là aujourd’hui. Mes dirigeants le pensent aussi, ça me fait plaisir. Je suis heureux qu’ils aient vu les bonnes choses en moi et m’accordent autant de confiance pour l’avenir.

N’est-ce pas aussi un soulagement pour un joueur qui comme vous, a dû tout le temps prouver et confirmer ?

J’ai toujours travaillé plus que les autres à cause de ma taille. C’est comme ça. Toute ma carrière, j’ai passé mon temps à devoir prouver, aux autres et à moi-même. Ce contrat, c’est surtout la récompense de toutes mes années de travail depuis avant même le lycée.

L’avenir justement, Michael Jordan en parle souvent. Quel genre de propriétaire est-il ?

Il est super, comme propriétaire mais aussi comme personne. En ce qui me concerne, il m’a toujours aidé, vraiment. Il est souvent là aux entraînements, si t’as besoin d’un conseil il est toujours là pour te parler. Il est très proche des joueurs. Il a joué, il sait quand l’équipe a besoin qu’il s’exprime pour être recadrée. Il sent et possède une connaissance psychologique de nos besoins très élevée.

Enfin, dernière question sur le retour des Hornets à Charlotte. Sentez-vous une différence en ville ?

Oui cela fait une grosse différence. Les fans ici aiment leurs Hornets et on peut sentir un enthousiasme différent en ville. Pour nous c’est amusant et motivant.

Propos recueillis à Charlotte

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