« Son jeu sonne comme Liszt sur son piano… »
C’est par cette analogie (discutable…) que le 1er choix de la draft 1974 et ancien MVP a décrit l’international français. À son arrivée dans la ligue, Bill Walton était l’un des prototypes les plus remarquables des big men d’aujourd’hui. Doté de mains fabuleuses, le pivot de 2m11 était l’un des plus gros talents de l’histoire du jeu à son poste, quelque part entre un jeune Arvydas Sabonis et Tim Duncan, un pivot-passeur, dominateur en défense, efficace en attaque.
« C’est un privilège d’être son ami »
Il n’est donc guère étonnant de le voir adouber Boris Diaw, dont la vision du jeu est une des plus lumineuses de la ligue. Désormais consultant télé, le double champion NBA avait déjà comparé le Français à Beethoven lorsqu’il jouait à Phoenix. Aujourd’hui, Bill Walton ne regrette pas ses mots.
« Il me fait toujours penser à lui. C’est un honneur et privilège d’être son ami, son fan et je suis simplement heureux qu’il soit chez les Spurs car c’est l’équipe idéale pour lui, avec le coach parfait, la culture parfaite. Boris Diaw me rappelle les grands pianistes du Romantisme car il est beau (à voir jouer). » explique ainsi Walton à CBS.
Qu’en est-il de cette comparaison avec le compositeur de la « Symphonie de Faust » ?
« Quand le besoin est venu, il est capable d’apporter un coup de folie. »
Avec autant de louanges, Boris Diaw peut être fier de lui car si ses statistiques restent finalement modestes, son jeu dépasse ces simples données chiffrées et gagne la reconnaissance des plus grands de l’histoire du jeu, une récompense qui n’a pas de prix.
Remerciements : Normandie