Plus que des stats et des victoires, il y a un détail qui prouve que Dwyane Wade est redevenu le joueur qu’il était : les défenses adverses font à nouveau des prises à deux sur lui.
« C’est bien de retrouver ça » sourit-il au micro de ESPN. « C’est un signe de respect. Je dois créer pour me séparer du ballon. Je suis à l’aise pour comprendre le jeu et savoir si je dois faire la passe pour un tir, ou prendre le tir moi-même. Je suis de retour dans ma zone de confort. »
Un confort dans le jeu dû essentiellement à un confort physique puisque Wade a semble-t-il retrouvé l’intégralité de ses moyens. Pour preuve, il n’a manqué aucun match, et n’entend pas se reposer malgré les nombreux back-to-back et un calendrier infernal.
« J’ai dit au coach, après quatre matches en cinq jours, et malgré deux défaites, que c’était une victoire personnelle que d’avoir gardé le meilleur pour le dernier match. Même chose après six matches en neuf jours. Le travail de cet été paie, et il paie très, très tôt dans la saison, et je suis heureux d’en être là. Mais ça ne se contrôle pas, car chaque année est différente. Parfois le travail paie. Parfois, il ne paie pas. »
Wade n’a jamais fait autant de passes depuis… 2010
LeBron James parti, Wade a retrouvé un large champ d’action en attaque, tournant à 19.7 pts et 6.7 pds de moyenne. Comme il l’explique plus haut, il a repris ses habitudes de « playmaker » et le voilà avec une moyenne de passes équivalente à celle de la saison 2009/10. L’année qui précédait l’arrivée de LeBron…
Ce retour au premier plan, mais aussi le départ de LeBron, font aussi un heureux : Chris Bosh. Lui aussi a retrouvé toutes ses sensations et son efficacité.
« C’est malin d’avoir un bon équilibre avec lui. Mais il va falloir être encore plus malin cette année. Dans le passé, on avait le luxe d’avoir une expérimenté de super vétérans, et Dwyane savait qu’ils seraient là pour nous en sortir. Mais aujourd’hui, on a davantage de jeunes, et on doit faire davantage. Il l’a bien intégré, et pour lui, c’est une nouvelle motivation. »
Le mot de la fin pour DeMar DeRozan, qui n’a connu qu’une défaite cette saison. C’était face au Heat, et avec Dwyane Wade comme adversaire direct.
« Les gens continuent de dire qu’il est vieux ou blessé, mais je n’ai rien vu de tout ça » conclut la star des Raptors.