Après un premier match disputé face aux Spurs, Dallas revient à domicile et s’offre une victoire aisée face au Jazz. Sous l’impulsion de l’explosif duo Jameer Nelson (5 pts, 5 pds) et Tyson Chandler (13 pts à 5/5), rapidement suivis par un agressif Chandler Parsons (21 pts, 7 rbds) et l’immuable Dirk Nowitzki (21 pts), les Mavs prennent rapidement le large et finissent par s’imposer 120-102, après avoir compté jusqu’à 30 points d’avance.
Le Showtime au Texas
Les Mavericks entament la rencontre le couteau entre les dents. L’impression collective est éloquente : Dirk Nowitzki est magique avec un jeu de feintes à montrer dans toutes les écoles. Grâce à son adresse, l’Allemand offre à Carlisle la possibilité d’écarter le jeu et ne s’en prive pas. De fait, le Jazz en oublie de protéger le cercle, offrant son accès à Tyson Chandler, trouvé à trois reprises par Jameer Nelson sur des alley-oops puissants. L’ex-meneur du Magic est, comme face aux Spurs, particulièrement en jambes et créé des décalages heureux pour ses coéquipiers. Dans un registre similaire, Monta Ellis fixe aussi pour les autres et au final, Utah est complètement dépassé. Sans réussite et sans protection du panier, les hommes de Quin Snyder concède 36 points sur le seul premier quart-temps (à 20). En douze minutes, Dallas a déjà réalisé 13 passes décisives.
Dallas largement en tête, Rick Carlisle en profite pour faire tourner son effectif. Au grand plaisir de l’American Airlines Center, les rotations texanes se mettent au diapason des titulaires. Brandan Wright fait beaucoup de mal à l’intérieur, servi par Devin Harris, encore très bon cette nuit. Malgré Rudy Gobert (transparent), la défense sur pick & roll du Jazz est simplement trop naïve. Conséquence : les Mavs ne cessent de maltraiter leur cercle. Les dunks s’enchaînent et avec eux, l’écart progresse. Chandler Parsons compense sa réussite par ses initiatives offensives, toujours dans l’impact et la création de jeu et Dirk Nowitzki oublie la possibilité de manquer un tir. À deux minutes de la mi-temps, le différentiel est de +30 en faveur des Mavericks qui n’ont plus qu’à gérer tranquillement.
Une seconde mi-temps digne d’un scrimmage
Les locaux abordent le retour des vestiaires comme du garbage time, sans intensité ni rigueur. Avec un tel écart, Dallas se laisse vivre, sauf que le Jazz, aussi inexpérimenté soit-il, joue une autre partition. Bien décidés à éviter l’humiliation, les hommes de Quin Snyder se réveillent en défense et contestent les lignes de passe. Plus enclin à jouer sur jeu rapide, ils multiplient avec succès les tirs extérieurs. C’est parfois laborieux mais cela fonctionne. Grâce à Alec Burks et Gordon Hayward, l’écart revient à 20 points. Également porté par Derrick Favors à l’intérieur, Utah revient à 14 points. Rick Carlisle se décide à tester Al-Farouq Aminu, Richard Jefferson et JJ Barea, lesquels offrent un regain d’activité. Après douze minutes de jeu, les Mavericks reprennent 20 longueurs d’avance.
L’ultime période n’est plus qu’un tour d’honneur pour les Mavericks, confortablement assis sur la victoire. Le temps pour Dirk Nowitzki de rentrer deux gros tirs, à l’instar de Devin Harris. Les Texans concluent tranquillement, malgré les tentatives de retour du Jazz.
À nouveau, Dallas impressionne par la densité de son effectif. Quand ses rotations sont dans le match, comme cette nuit avec Brandan Wright et Al-Farouq Aminu, Rick Carlisle semble disposer d’un champ des possibles illimité. Attention néanmoins à l’excès de confiance, qui ne pardonnera pas face à des équipes plus expérimentées que Utah.