Mike Conley : « Etre All-Star serait l’honneur ultime »

Quatrième choix de la Draft 2007, Mike Conley n’a pas connu des débuts faciles en NBA mais le meneur des Grizzlies s’est toujours accroché et ses détracteurs, à court d’arguments, ont peu à peu disparu.

Désormais titulaire indiscutable, il sort de sa meilleure saison mais avec le niveau général de la NBA et de la conférence Ouest au poste de meneur, c’est encore insuffisant pour réaliser son rêve : celui d’être All-Star.

« Je mentirais si je vous disais que je me moque d’être All-Star. Ce serait même l’honneur ultime, » avoue-t-il à nba.com. « Mais je sais que c’est serré, surtout à l’Ouest, il y a beaucoup de bons joueurs ici. Je vais essayer de me positionner, c’est tout ce que je peux faire. Bien jouer et faire ce qu’il y a de mieux pour l’équipe en premier. Si nous gagnons des matches, nos individualités se feront remarquer et je pense que c’est le plus important. »

Avec Tony Parker, Chris Paul, Stephen Curry, Damian Lillard (les quatres All-Stars de l’an dernier), plus Russell Westbrook, Ty Lawson, Goran Dragic, sans oublier les Ricky Rubio, Eric Bledsoe, Jrue Holiday et donc Mike Conley, l’Ouest a effectivement tout ce qu’il faut en matière de meneur de jeu.

Autant dire qu’il va falloir cravacher pour décrocher une sélection au match des étoiles, mais n’allait pas croire que cette concurrence effraie Conley.

« C’est génial d’évoluer à cette période du basket avec tant de grands joueurs et de grand meneurs. Surtout à l’Ouest où je me retrouve à jouer contre eux quatre fois par an. Chaque match, vous allez être bien occupé, peu importe qui vous jouez. Chaque soir, vous jouez contre un meneur de meneur de premier plan, contre un joueur de premier plan, donc vous devez avoir le bon mental, être concentré et être à votre meilleur niveau. »

Sur ses trois premières années, Mike Conley tournait 10.9 points, 4.7 passes et 1.1 interception en 30 minutes. L’an dernier, avec seulement 3.5 minutes en plus, il a fini à 17.2 pointts, 6 passes et 1.5 interception.

En février 2014, Tony Parker a été sélectionné avec des stats très similaires. S’il continue sa progression constante, il n’est donc pas interdit pour Mike Conley (27 ans) de rêver à une sélection en février prochain ou dans un avenir proche.