Depuis le début de sa carrière, Evan Turner déçoit. Le deuxième choix de la draft 2010 en est conscient même s’il regrette le manque de patience et la sévérité des observateurs.
Malgré le soutien de ses coéquipiers et du staff, les critiques se sont rapidement abattues sur l’ancien joueur des Sixers et des Pacers, comme il le raconte dans le Boston Herald.
« C’est probablement durant ma première summer league que j’ai entendu pour la première fois le mot « fiasco ». J’étais heureux d’être drafté, je tournais à 14 points par match mais les gens attendaient que je sois à 30 points de moyenne. À Philadelphie, les médias peuvent être un peu fous. Je n’étais pas préparé, à seulement 21 ans, pour tout ça. »
Solides sans être géniales, les années à Philadelphie seront marquées par un goût d’inachevé.
« Les attentes sont énormes. Quand on pense à un numéro 2 de la draft, c’est Kevin Durant. Chacun regrette que je n’ai pas les statistiques d’un numéro 2. Mais je progressais chaque saison, mais peu l’ont remarqué. »
L’arrivée à Boston s’impose donc comme une tentative de relancer sa carrière, qui n’a pas encore décollé.
« J’apprécie ce nouveau départ car je veux trouver ma place dans cette ligue. J’ai l’occasion de la prendre dès le début avec mes coéquipiers, de me donner aux entraînements car à Indiana, je suis arrivé en cours de saison et on jouait beaucoup de back-to-backs donc on n’avait pas le temps de s’entraîner. »