Bienvenue sur next-gen ! Après un test sur PS3 l’an dernier, nous vous proposons cette fois un essai de la version PS4 du nouveau NBA 2K. L’occasion de bénéficier des améliorations graphiques et des modes de jeux réservés aux nouvelles consoles.
Faut-il faire le saut cette année ? Éléments de réponse.
Plus vrai que nature
Forcément, en passant sur PS4, les graphismes gagnent en qualité. C’est tout simplement magnifique. Les joueurs sont finement modélisés, les présentations superbes et l’animation toujours plus poussée, avec plus de possibilités et de fluidité, notamment sur les contacts.
Comme promis lors de la présentation du jeu à Paris, de la présentation des joueurs jusqu’aux gradins qui se vident en fin de rencontre quand vous êtes en train d’étriller votre adversaire, l’ambiance dans les salles est toujours plus réaliste. Le gameplay est largement dans la continuité du reste de la série, avec des modifications par petites touches. La nouvelle jauge de tir ne va pas vraiment vous changer la vie, si ce n’est qu’il faut davantage avoir les yeux dessus que lorsqu’on se contentait de suivre le geste du joueur. Toujours un peu lourds en défense, les joueurs sont pour le reste très naturels dans leurs mouvements.
Pour ce qui est du nouveau système de notes plus sévère, on a l’impression de se retrouver avec énormément de joueurs à l’évaluation générale très proche.
Toujours plus complet… ou presque
Là où tout se joue pour 2K15, c’est maintenant sur les modes de jeu. Et là, il y a de quoi faire. Le mode Ma Carrière, qui est le plus populaire, se transforme quasiment en jeu d’aventure, avec des nombreuses scènettes qui doivent vous immerger encore plus dans votre parcours.
Le scénario est le même pour tout le monde : non-drafté, vous devez vous faire votre place dans la ligue à coup de contrats de dix jours. À ce moment là, un joueur vous prend généralement sous son aile, et c’est avec lui que vous discuterez le plus souvent. Pour nous, c’était Channing Frye. Un Frye plus vrai que nature comme vous pouvez le constater ci-dessous.
Ensuite, à vous d’écouter votre coach et de progresser dans ce mode toujours plus complet. Si vous êtes satisfaits de votre joueur, vous pouvez ensuite aller vous amuser dans le Parc, même s’il faut payer l’abonnement PlayStation Plus pour accéder à cette partie du jeu.
Dans le même esprit de construction mais moins individuel, Mon Equipe offre des heures de jeu et de construction pour arriver à construire l’effectif ultime. Patience est ici le maître mot.
Si Ma Carrière est toujours plus complet, MyGM est carrément ultra-complet ! Tout, tout, tout… vous gérerez tout dans votre équipe. Un mode qui offre tellement d’options qu’il peut vite prendre des allures d’usine à gaz pour certains, mais qui ravira ceux qui souhaitent avoir la main sur toute la vie d’une franchise. Attention, les joueurs, les médias et votre patron se souviennent de toutes les promesses ! Il faut manager plus finement que jamais.
Pour les nostalgiques du mode Association, le mode Ma Ligue devrait faire l’affaire. Le principe est le même, avec en plus le loisir de paramétrer à peu près tout. Salary cap, nombre d’équipes, règlement sur les transferts… Tout est entre vos mains. À noter que les transferts proposés sont toujours aussi généreux. Tim Hardaway, Jason Smith et un choix de Draft pour Andre Drummond ? Phil Jackson approuve sûrement ! Pour ce qui est de l’Association en ligne, par contre, il n’y a toujours pas de système de remplacement.
Si on pinaille
On ne va pas en vouloir à Visual Concept de proposer des nouveautés, mais certaines de celles ajoutées cette année tombent un peu à plat. La présentation des matches par Ernie Johnson et Shaquille O’Neal n’a rien de passionnante, d’autant que le studio et les deux hommes sont beaucoup moins réussis visuellement que les rencontres.
Pour ce qui est de 2KTV, difficile de se prononcer, puisqu’aucune émission n’est disponible pour le moment. Il aurait été judicieux d’en avoir au moins une au moment du lancement du jeu. Pas d’opinion non plus pour nous sur le scan du visage puisque nous n’avions pas le matériel nécéssaire. Lorsque c’est réussi, on suppose que l’immersion doit être encore plus excellente. Sinon…
La navigation aurait aussi bénéficié de menus un peu simplifiés. On les a en tout cas trouvés beaucoup moins intuitifs que ceux de la version PS3 de NBA 2K14, avec l’impression de devoir chercher loin la moindre option qui nous semblait jusque là facile d’accès.
Enfin, les très nombreux, et parfois longs, temps de chargement sont un peu usants. Mais on pinaille.
Verdict
Encore une fois, la nouvelle version de NBA 2K garde les ingrédients du succès de la série et les renforce de quelques nouveautés bien pensées. Toujours plus fluide, toujours plus complet, 2K15 reste un incroyable jeu de basket, avec une durée de vie gigantesque. Les amateurs de ballon orange sont vraiment gâtés.
Comme d’habitude, passer d’une version à l’autre sur la même console n’est pas vital. Mais 2K15 a encore des arguments et des petits raffinements qui feront plaisir à ceux qui aiment avoir la dernière version. Si vous venez de passer sur une console next-gen, c’est un peu différent. En plus des graphismes un peu plus fins et réussis, certains modes de jeux approfondissent l’expérience.
Une chose est sûre : NBA 2K15 fait encore progresser la série, et pourtant on est exigeant !
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