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Interview Stan Van Gundy : « Il faut que je retrouve mes marques »

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Après deux années sabbatiques, Stan Van Gundy a retrouvé la NBA en qualité de coach des Detroit Pistons, une équipe talentueuse mais qui a été l’une des grandes déceptions de la saison passée. « SVG » est revenu sur ses débuts avec la franchise du Michigan, qu’il tentera de mener en playoffs au printemps prochain.

« Je prends mes marques. Nous avons un groupe de grande qualité et beaucoup de nos joueurs arrivent à maturité. Je ne sais pas encore tout à fait quel sera notre plan de jeu. Pour l’instant, j’alterne entre nos trois « grands », Andre Drummond, Greg Monroe et Josh Smith. Je n’exclut pas de les faire jouer tous les trois ensemble mais contrairement à l’an dernier, ce sera sur des séquences de jeu précises, par exemple face à LeBron James ou Carmelo Anthony. Je pense que Smith est notre meilleure option en défense face à ce type de joueur. Mais en attaque, nous ne pouvons pas le laisser au périmètre alors que son jeu est bien plus efficace au poste. A l’arrière, il nous manque Will Bynum et Spencer Dinwiddie, il est donc plus difficile de faire des tests, mais une chose est sûre, nous sommes encore en rodage. »

Éloigné du banc de touche pendant deux ans, Van Gundy reprend petit à petit son rythme en coulisses.

« C’est dur de reprendre le rythme… Je suis comme rouillé pour le moment, c’est dur de se remettre dans le bain. Quand je regarde un match, il me faut au moins 45 minutes de plus qu’auparavant pour l’analyser. Et une fois qu’on a revu le match précédent, il faut tout de suite se pencher sur l’adversaire suivant. Il faut que je retrouve mes automatismes mais je sais qu’en attendant je vais devoir travailler encore plus dur qu’avant pour le même résultat » concède-t-il. « La NBA ne m’a pas forcément beaucoup manqué. Je ne vais pas vous mentir, pendant ses deux ans, je n’ai passé mes journées à côté du téléphone à attendre un appel d’une équipe. J’en ai vraiment profité pour me relaxer et penser à autre chose. C’était fun… »

« Je n’y connais vraiment rien dans les nouvelles méthodes modernes »

Malgré plus de trente ans de coaching, Van Gundy reste toujours ouvert aux nouvelles méthodes, comme les nouveaux systèmes d’analyses.

« Je n’y connais absolument rien en « analytics ». Toutes ses nouvelles méthodes me sont parfaitement étrangères mais je pense qu’elles n’en sont pas moins très importantes et c’est pour cela que nous avons créé une structure spéciale pour mesurer tous ces nouveaux paramètres. Pour moi, la grande questions est : « que faire de tous ces chiffres ». Sont-ils vraiment utiles pour nous et si oui dans quelle optique. Prenons un exemple, le « SportVU » (ces caméras qui traquent le moindre déplacement des joueurs, ndlr). On sait maintenant quelle distance les joueurs parcourent match après match. C’est bien joli mais comment maximiser cette ressource ? La clé est d’utiliser tous ces indicateurs pour essayer de prédire l’avenir. Sur les kilomètres parcourus, est-ce que cela peut influer sur les chances de se blesser par exemple ? Ces méthodes d’analyses sont nouvelles et méritent d’être testées mais l’équipe qui saura maximiser ces chiffres aura un grand pas d’avance sur les autres. Quand je rencontre des gens intéressés pour rejoindre mon staff, le fait qu’ils proposent de nouvelles idées, bonnes ou mauvaises est toujours un vrai plus. »

Stan Van Gundy a été en contact avec plusieurs franchises avant de rejoindre Detroit. Son entretien avec le propriétaire Tom Gores a fini par le convaincre de s’engager aux Pistons.

« Je voulais rejoindre une franchise où la priorité était d’avoir une vraie symbiose entre le propriétaire, le GM et le coach. Quand Gores en a parlé, je savais que j’allais dire oui. Vous savez, pendant ses deux années j’ai discuté avec beaucoup de coachs et il y a très peu de franchises où les relations entre le GM et coach se passent bien. Evidemment, quand vous leur posez la questions, ils diront tous que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais en vérité, il n’y a que quelques exceptions dans la ligue. J’ai senti que les Pistons pouvaient être l’une de ces équipes. »

S’il n’avait pas rejoint les Pistons, Van Gundy aurait pu passer au micro devant les caméras d’ESPN en tant que consultant, et ainsi faire équipe avec son frère Jeff.

« Ça aurait été une expérience intéressante de travailler avec lui. Mais il faut être réaliste, les consultants actuels font un boulot vraiment remarquable et je ne suis pas sûr que j’aurais été à la hauteur du challenge. Il y a beaucoup de gens bien plus compétents que moi à ce niveau. Je ne ferme pas la porte, on verra dans quelques années… »

Propos recueillis à Washington.

 

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