En attente d’une prolongation de contrat, Klay Thompson ne s’inquiète pas

Hier, contre les Lakers, Klay Thompson a démontré qu’il était déjà dans le rythme de la saison régulière. Avec la Coupe du Monde, réussie à titre individuel, l’arrière n’a pas coupé et a pu rester en forme, comme l’attestent les 25 points plantés sur Kobe Bryant.

D’ailleurs, après le match, ce dernier se fendit d’un compliment élogieux à l’égard de son adversaire.

« Il a tout ce qu’il faut, » reconnaissait Bryant.

Steve Kerr : « Klay ne s’inquiète jamais »

Natif de la Californie du Sud, élevé aux exploits du n°24 des Lakers, Klay Thompson n’a pu qu’apprécier la louange. Ce qui impressionne ses coéquipiers et les observateurs, c’est la facilité avec laquelle l’arrière des Warriors joue, alors même que son agent négocie difficilement une prolongation de contrat. Avec un flegme tout californien, le joueur assure ne pas se prendre la tête à ce sujet.

« J’espère que cela va se résoudre, mais cela ne va pas me limiter. Je vais toujours aller sur le terrain et faire ce que je sais faire. La vie est belle. » assure t-il.

Comment pourrait-elle ne pas l’être quand on joue le meilleur basket de sa carrière, aux côtés de ses amis, dans une équipe fort prometteuse ? Son nouveau coach, Steve Kerr, reconnait d’ailleurs que sa star en devenir n’est pas de nature à créer des problèmes.

« C’est typiquement la manière d’être de Klay : Oh non, tout va bien, » ironise l’ancien joueur des Bulls. « Je ne pense pas qu’il soit très préoccupé. Il sait que quelque chose de bien va arriver d’une manière ou d’une autre. »

En effet, ce n’est certainement qu’une question de temps avant que Golden State ne trouve un accord avec le représentant du joueur. Même s’il y a quelques millions d’écart entre les souhaits de chaque partie, elles veulent toutes deux s’unir pour longtemps. Dans le même temps, Klay Thompson sait que si aucun accord n’est trouvé, d’autres prétendants se bousculeront à la porte pour lui faire une proposition lorsqu’il sera free agent protégé.

Après la rencontre, son coéquipier Stephen Curry se réjouissait de l’état d’esprit du n°11 des Warriors.

« Certes, il a beaucoup à gérer en dehors du terrain mais quand on le voit à l’entrainement et au training camp, il n’a pas d’autres buts que de profiter de cette occasion pour s’améliorer, sachant qu’il n’est que dans sa quatrième année et qu’il est loin d’avoir atteint ses limites. »

Et si Stephen Curry dit vrai, Golden State pourrait bien ne pas avoir d’autres choix que de s’aligner sur les prétentions salariales du joueur. Après tout, les arrières de ce niveau, talentueux des deux côtés du terrain, sont rares dans la ligue et le potentiel de l’équipe dépend beaucoup de l’avenir du joueur.