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La roue tourne pour Ellis

NBA: DEC 07 Mavericks at Trail Blazers

Après six saisons et demi à Golden State puis une et demi à Milwaukee, Monta Ellis s’est lassé. Quoi de plus normal quand on sait qu’avant Dallas, le joueur n’avait connu les playoffs qu’à deux reprises.

Certes, le MIP 2007 n’a pas toujours été exempt de tous défauts : souvent critiqué pour sa sélection de tirs douteuse, son manque d’implication défensive ou son individualisme. Comme d’habitude dans ce genre de maux, la vérité est souvent entre les deux versions. Monta Ellis n’a pas toujours été bien entouré, ce qui explique ce besoin de prendre le jeu à son compte mais lorsque d’autres joueurs de talent l’ont rejoint, tels que Stephen Curry, la mayonnaise n’a jamais vraiment pris.

Puis, l’arrière a également souffert d’un corps capricieux, souvent sujet aux blessures, en raison d’un jeu loin d’être porté sur l’économie. Interviewé par Slam, le joueur sorti de high school en 2005 a songé à arrêter.

« Je n’aimais tout simplement plus le basket. » confie t-il. « Je n’étais pas heureux et j’avais l’impression que les équipes où je jouais ne souhaitaient pas gagner. Pour moi, la victoire est tout ce qui compte et nous ne nous en approchions même pas. »

Un assistant-coach : « On lui demandait de tirer »

Malgré son étiquette de loser, Monta Ellis a souvent gagné… dans d’autres disciplines, qu’il s’agisse de bowling ou de tennis, sport où il n’a jamais perdu un match lorsqu’il jouait au lycée. Titulaire d’un contrat conséquent (67 millions de dollars), l’arrière était forcément la cible des observateurs.

« J’étais critiqué pour tout, ce qui n’était pas juste. » soupire t-il.

D’autant que pour des membres du staff de Golden State, l’arrière n’était pas particulièrement égoïste, au contraire.

« Les chiffres montraient que nous avions de meilleures chances de gagner lorsqu’il tirait plus. Monta s’exécutait car il est comme ça, mais il n’était pas à l’aise. Il voulait partager la gonfle. » raconte l’ex-assistant, Stephen Silas.

« Dès mon arrivée à Dallas, j’ai apprécié à nouveau le jeu »

Mais son arrivée à Dallas l’a finalement apaisé, lui qui se retrouvait enfin dans un collectif soudé et léché, coaché par un entraîneur porté sur la notion d’altruisme.

« La première fois que je suis rentré dans le vestiaire des Mavericks, j’ai recommencé à apprécier le jeu à nouveau. C’est à ce moment que j’ai su que ce serait différent pour moi. Il y avait juste des vibrations différentes, me laissant penser que ce serait autre chose. C’est là que j’ai réalisé ce qui n’allait pas auparavant. »

Désormais, Monta Ellis se sent chez lui, dans une équipe qui compte sur son apport et qui bénéficie de son énergie et de sa rage de vaincre. Si le leader reste Dirk Nowitzki, l’energizer est bien Monta Ellis, un rôle qu’il affectionne.

« Tout ce que je voulais était une autre chance, rejoindre une équipe victorieuse et montrer à mon fils que son père n’était pas ce que les gens disent de lui, et Dallas me l’a offert. » conclut-il.

Et une nouvelle saison prometteuse s’offre à son équipe et lui, avec la possibilité de dépasser le premier tour des playoffs. Ce serait seulement la seconde fois de sa carrière, à 28 ans.

 

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