J.J. Redick : « On a le talent pour aller en finale de conférence et au-delà »

Après avoir passé 7 années en Floride au sein du Magic, JJ Redick a dû déménager deux fois en 2013. D’abord échangé à Milwaukee, l’ancien Dukie a ensuite profité de l’intersaison pour rejoindre les Clippers de Doc Rivers.

Malheureusement, sa première campagne en Californie ne s’est pas déroulée comme prévu avec deux blessures, l’une à la cheville, l’autre au dos, qui ont limité JJ à 35 apparitions en saison régulière. Avec ses 15 points de moyenne, Redick s’est cependant bien intégré dans la rotation des Clippers, totalisant d’ailleurs son meilleur score en carrière. 

« La saison passée a été très frustrante pour moi sachant tous les efforts que je fais chaque été pour arriver en forme. » explique JJ sur NBA.com. « Je me tiens en forme toute l’année. Et je fais du rab pendant la saison. Je prends soin de mon corps. Et puis, c’était frustrant d’avoir une équipe si talentueuse, et avec une telle entente, et ne pas pouvoir en faire partie plus que pour 35 matchs. Mais certaines choses sont imprévisibles. J’ai subi trois anesthésies en trois semaines autour du All Star Break. J’ai eu très peur car je n’ai plus senti ma jambe droite pendant trois semaines. »

Heureusement, le nerf (L3) qui avait arrêté de fonctionner s’est petit à petit réveillé et le shooteur a pu terminer la saison. Mais lors des playoffs, c’est un autre coup de massue qui tombe sur le dos des Clippers : l’affaire Donald Sterling.

« Je n’ai jamais pensé qu’on allait faire grève »

JJ Redick révèle que l’ambiance autour de cette affaire n’a évidemment pas aidé l’équipe à se concentrer sur les playoffs, même s’il refuse de croire que c’est une des raisons de leur élimination face au Thunder en demi-finale de conférence.

« Je n’ai jamais pensé qu’on allait faire la grève [après la découverte des propos racistes de Sterling]. Certains joueurs pleuraient dans les vestiaires. On était tous blessés et remontés, quelle que soit notre couleur de peau. Mais le match 4 contre Golden State a été brutal. On n’avait aucune chance de gagner ce match. On a fini par les battre en sept manches, non pas parce qu’il y avait le fiasco Sterling mais parce que les Warriors sont une très forte équipe… et qui pensaient vraiment être plus forts que nous. De la même manière, je ne crois pas que c’est l’affaire Sterling qui nous a fait perdre contre OKC. Westbrook et Durant ont été phénoménaux et à chacune de leurs victoires, quelqu’un d’autre a élevé son niveau de jeu. »

Désormais papa d’un jeune Knox, JJ Redick aborde cette nouvelle saison avec l’envie de retourner au combat. Bien reposé après un été à bosser le physique, le shooteur en série veut reprendre du service et ne manque pas d’ambitions pour les Clippers.

« Je pense qu’on a des bons joueurs à tous les postes. J’adore Matt [Barnes] et nos jeunes ailiers. On a suffisamment de talent pour aller en finale de conférence et au-delà. Dans le système actuel, c’est impossible de construire une « dream team » de toutes façons. Ici, on a déjà deux gars avec des contrats max [Chris Paul et Blake Griffin] et un autre qui atteint les 11 millions [DeAndre Jordan]. »