Monty Williams : « Les gens ne se rendent pas compte combien James Harden bosse dur »

Une image dilettante lui colle à la peau depuis ses débuts dans la ligue à Oklahoma City, et encore plus en tant que star de son équipe à Houston. James Harden est un fantastique attaquant… qui ne semble pas vraiment concerné par les tâches défensives.

Son tournoi espagnol pendant la Coupe du monde n’a pas arrangé les choses avec plusieurs oublis défensifs et des duels perdus contre le lituanien Mindaugas Kuzminskas et d’autres arrières de moindre acabit. Mais le coach des Pelicans, Monty Williams, qui a suivi la campagne de très près avec son statut d’assistant coach, a remis les choses en contexte lors d’une récente conférence de presse. 

« Depuis le début du camp à Vegas jusqu’à Madrid, [Anthony Davis] a pu observer d’autres joueurs. Il a côtoyé un ancien MVP [Derrick Rose], il a pu observer Harden et les gens ne se rendent pas compte combien James Harden bosse dur. Anthony Davis a pu le voir faire. Il arrive une heure, parfois deux heures avant l’entraînement avec son préparateur et je pense que c’est un bel exemple. Les grands joueurs en font toujours plus. À Las Vegas, Harden, Durant et Paul George continuaient à travailler après les entraînements. Ils faisaient des un-contre-un pendant 45 minutes. Et ils jouaient pour tuer leur adversaire direct. Je l’ai dit à Anthony Davis : c’est ça que je veux te voir faire tous les soirs !' »

Confiant sur le fait qu’Anthony Davis va ramener ce type d’habitudes avec lui à la Nouvelle-Orléans, Monty Williams est tout simplement heureux que son joueur majeur apprenne des meilleurs. Après son expérience olympique en 2012 où il était entouré de LeBron James, Kevin Durant ou encore Carmelo Anthony et Kevin Love, Anthony Davis a cette fois tenu un autre rôle dans la sélection américaine.

Et toute cette expérience glanée sur le circuit FIBA finira sans doute par porter ses dividendes sur la scène NBA. Comme quoi, les compétitions internationales ne sont pas bonnes qu’à blesser les stars NBA, n’est-ce pas Mark Cuban ?