Coupe du Monde 2014 : Team USA se méfie de la Serbie

Ce soir, Team USA affrontera une Serbie forcément motivée à l’idée de pouvoir défaire l’équipe favorite pour le titre.

Si l’équipe américaine était une prétendante évidemment légitime à la finale, beaucoup d’observateurs s’attendaient à la voir affronter l’Espagne. Cette dernière défaite par la France, avec la suite que l’on connait pour notre sélection, les hommes de Mike Krzyzewski devront finalement affronter un autre adversaire, sur le papier plus faible que le pays hôte.

Néanmoins, le sélectionneur se garde bien de sous-estimer la sélection menée par Sasha Djordjevic.

« Quiconque pense être imbattable sera battu à un moment. » a averti le coach de Duke, relayé par Sam Smith. « Nous avons une très bonne équipe et nous allons jouer une très bonne équipe. Ils sont plus vieux que nous, ils sont ensemble depuis plus longtemps que nous. J’espère que nous serons imbattables demain soir (ndlr: les propos ont été recueillis hier), mais nous ne rentrons jamais dans un match avec cet état d’esprit. »

Derrick Rose : « Nous ne sommes pas la Dream Team »

Prudent, le coach est conscient qu’un excès d’orgueil peut être néfaste à son équipe. Pour être certaine de gagner, Team USA doit rentrer concentrée dans son match et attaquer en première. C’est ce que dit, en substance, Derrick Rose.

« À chaque début de match, on souhaite évidemment mettre les équipes hors du coup. » explique le meneur de Chicago. « Mais on trouve toujours par nous-mêmes le moyen de les faire déjouer en seconde mi-temps. Aimerions-nous faire cela plus tôt ? Oui, mais on essaye vraiment. On ne peut pas les battre aussi rapidement (…) Nous ne sommes pas la Dream Team. On en est loin, il n’y a aucune comparaison entre eux et nous. Nous avons notre propre identité. On va juste aller sur le terrain et jouer dur, faire en sorte de bien nous reposer car ce sera un match très difficile. »

La sélection américaine part donc confiante mais ne veut pas vendre la peau de l’ours serbe avant de l’avoir tuer. L’exemple de l’Espagne démontre bien que, comme le dit Mike Krzyzewski, aucune équipe n’est imbattable, mais une médaille d’argent serait considérée comme un échec par les États-Unis. Si elle garde cet état d’esprit, la sélection pourrait bien afficher son visage le plus féroce depuis le début de la compétition.