Avec les arrivées de Chandler Parsons, Raymond Felton, Jameer Nelson, Tyson Chandler, Richard Jefferson ou Al-Farouq Aminu, les Mavericks ont fait un gros travail cet été pour entourer Dirk Nowitzki et Monta Ellis en offrant davantage de solutions offensives à Rick Carlisle.
Pour Mark Cuban, il fallait en effet soulager l’intérieur allemand et ne pas trop lui en demander.
« C’est notre but », explique le propriétaire. « La leçon, lorsqu’on a gagné le titre et après ce qu’a fait San Antonio ces dernières années, c’est que Tim Duncan n’avait pas les tirs décisifs. C’était Patty Mills ou Danny Green. Tout le monde pouvait contribuer ».
Pour le propriétaire texan, il faut ainsi s’inspirer de San Antonio et miser sur le collectif, plutôt que sur une ou deux individualités.
« Manu Ginobili n’a pas réussi de grandes Finales, même s’il a été bon contre nous. Il a été moins bon après. C’était une très bonne équipe. Ils faisaient bouger le ballon et ils jouaient très intelligemment. En Finale, Patty Mills remontait le terrain et prenait des tirs à trois points. C’était du jeu à la Don Nelson. La leçon, c’est qu’un seul gars ne peut pas porter une équipe. C’est l’équipe dans son ensemble qui doit le faire ».
Le problème, c’est que le jeu des Spurs s’est mis en place petit à petit et que le groupe actuel est réuni depuis pas mal de temps. Pour Dallas, il va falloir assembler toutes les pièces très rapidement.