Natalie Nakase, prête à aider Doc Rivers

Comme nous l’écrivions il y a quelques semaines, les Clippers sont rentrés dans l’histoire cet été comme la première franchise NBA à être coachée par une femme. 

« Si je donne les bons conseils, les joueurs m’écouteront… »

Certes, ce n’était qu’en summer-league mais Natalie Nakase s’est un peu plus rapprochée de son rêve. Jusqu’à cette année, elle occupait un rôle d’assistante vidéo mais au cours de la saison, elle a confié à ses collègues être nourrie par un autre objectif : coacher une équipe professionnelle.

Mis au courant de ce souhait, Doc Rivers l’appela un jour dans son bureau. Nakase pense de suite qu’elle risque d’avoir des problèmes mais elle se trompe.

« Il m’a juste amené là et m’a demandé si je voulais coacher l’équipe de summer-league. » narre t-elle à la radio KETR. « J’ai d’abord été choquée, puis j’ai répondu franchement oui. »

Ancienne joueuse de UCLA, Natalie Nakase connait le basket sur le bout des doigts et ne s’est pas montrée plus intimidée qu’un autre, une fois sur le banc de l’équipe. Néanmoins, son mètre soixante ne lui a pas facilité la tâche, d’un point de vue logistique.

« Quand ils s’assoient, c’est le moment le plus confortable pour moi car je peux vraiment me faire entendre comme ils sont à mon niveau. » explique t-elle. « Si je dis les bonnes choses, celles qui peuvent les aider, ils m’écouteront, peu importe ma taille ou mon sexe. »

« Je ferai tout ce que veut Doc Rivers… »

Évidemment, la stratège veut aller plus loin et monter dans la hiérarchie NBA. Elle est déjà rentrée dans l’histoire au Japon où elle est devenue la première femme head-coach, pourquoi ne pourrait-elle pas le faire en NBA ? Si elle s’apprête à reprendre la coordination vidéo pour son club, elle se dit sur le qui-vive au cas où les Clippers auraient besoin d’elle autrement.

« Qu’importe ce dont Doc Rivers a besoin, je le ferai. » poursuit-elle. « S’il veut me mettre dans une situation différente, sur le banc, sur le terrain, je m’y préparerais. »

Peu à peu, la NBA avance. Certes, peut-être pas aussi rapidement que le reste de la société dans certains domaines mais la ligue a fait des progrès.

Avec Violet Palmer, première femme arbitre, Jason Collins, premier joueur en activité à faire son coming-out et donc, Natalie Nakase, les exemples d’avancée se multiplient.  Peut-être seront-ils un jour suffisamment nombreux pour que nous n’ayons plus besoin d’écrire à leur sujet.