Alors que le Thunder a d’ores et déjà perdu son titre de meilleure équipe de la ligue d’été d’Orlando, Steven Adams continue d’appréhender la NBA. Débarqué de Nouvelle Zélande depuis janvier 2012 seulement, l’immense pivot remplaçant d’OKC sait que sa marge de progression est encore énorme.
Auteur de 10 points et 5 rebonds de moyenne lors du tournoi floridien, Adams a encore beaucoup de domaines à travailler. Et ça commence par le poste bas. Rapide sur ses pieds et mobile pour sa taille (et sa musculature), le Kiwi doit encore peaufiner ses mouvements et continuer à travailler pour faire du poste bas sa deuxième maison sur le parquet.
« Je suis toujours un petit nouveau » lâche Steven Adams au Oklahoman avec son accent à couper au couteau. « Je m’améliore petit à petit mais je suis encore très loin du niveau où je veux arriver en termes de lectures de jeu et de mes capacités à marquer. Ils avaient ce gros 19 [Arinze Onuaku, 2m06 pour 125 kg] qui est énorme. J’ai essayé de l’enfoncer mais j’ai perdu la balle au contact. Donc, je me suis dit qu’il fallait que j’utilise ma vitesse. C’est ce type de lecture que je dois faire plus rapidement. Je veux me sentir à l’aise avec ça et être aussi plus à l’aise quand je demande le ballon au poste bas. En ce moment, j’en suis encore loin. Si j’étais plus confiant en mes mouvements, je demanderais la balle plus souvent car je sais que je pourrais marquer à chaque fois. C’est mon objectif. »
« Je veux revenir au niveau: ‘oh, ce gars est nul aux lancers' »
Autre chantier de l’été: ses lancers francs ! Avec un 11/23 dans l’exercice, Adams commence à flirter avec les chiffres d’un pivot pachydermique de la veine des Shaquille O’Neal ! Mais pour le garçon de 20 ans, c’est simplement une conséquence directe de ses 15 jours de vacances…
« On a eu une coupure de deux semaines et on m’a dit de ne rien faire du tout. A la fin de la saison, c’était, ‘oh, ce gars est nul aux lancers’ mais maintenant c’est, ‘mon dieu, ce mec est à ch…’. Vous voyez le genre. Donc, pour moi, il s’agit simplement de revenir à l’étape précédente et revenir au niveau nul et m’améliorer à partir de là. »
Toujours aussi déconcertant dans ses réponses plus relâchées les unes que les autres, Steven Adams entame sa saison sophomore en NBA avec des objectifs déjà bien précis. Alors que Kevin Durant joue les recruteurs de luxe dans le Wisconsin, ou que Russell Westbrook laisse libre cours à sa passion de la mode, le pivot néo-z a du pain sur la planche pour devenir un pion essentiel du dispositif Thunder.