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Jiri Welsch, l’idole tchèque

Jiri WelschÇa fait déjà 12 ans ! En 2002, fraichement élu MVP de la ligue slovène après une saison à 17 points de moyenne (à 50% de réussite aux tirs) au sein de l’Olimpia Ljubljana, Jiri Welsch est présent à New York pour la draft.

Né de l’autre côté du Mur

Sélectionné en 16e choix par les Sixers, l’arrière devient le deuxième Tchèque de l’histoire (après George Zidek) à signer un contrat en NBA. L’exploit n’est pas mince pour le natif d’Holice. Il faut dire qu’à sa naissance, le 27 janvier 1980, la Tchécoslovaquie est un pays satellite de l’URSS. De l’autre côté du Mur, Jiri est isolé du monde extérieur et de l’Occident, l’ennemi des soviétiques.

« Je savais qu’il y avait des équipes nationales et qu’il existait une première division dans le pays. Et donc, j’en avais fait mon but ultime. Je me disais que ce serait bien de pouvoir jouer à ce niveau là, déjà, » raconte Jiri pour Slam.

Mais à 11 ans, il tombe par hasard sur un magazine qui présente la finale entre les Lakers et les Bulls. Le fameux duel entre Magic Johnson et Michael Jordan. La passation de pouvoir entre les deux légendes.

« C’est à ce moment-là que j’ai découvert la NBA. Michael Jordan avec sa pose classique : les jambes écartés, partant pour le dunk avec son maillot rouge estampillé du 23 des Bulls. C’était la première chose que je lisais à propos de la NBA. C’est ainsi que j’ai appris que la NBA existait »,

Une ascension fulgurante… mais étape par étape !

Pionnier du basket dans son village par la grâce de son père ancien volleyeur, qui s’est improvisé entraineur pour ses deux garçons, Jiri et Petr, Welsch commence peu à peu à faire tourner les têtes. Il monte les marches une à une, en passant de son club d’Holice à celui voisin de Pardubice puis de ce dernier au Sparta Prague, l’équipe phare du pays.

Recruté ensuite par les slovènes de Ljubljana, Jiri Welsch explose pour sa deuxième saison en passant de 6 à 16 points de moyenne en Euroligue… Dominateur dans son championnat, il n’a plus rien à faire en Europe et les scouts NBA sont déjà à ses trousses.

« Tout à coup, un scout est arrivé. Puis trois. Puis cinq. Mon nom a commencé à circuler un peu partout. »

Et, à quelques mois de la draft, le nombre était monté à 20 ! Après George Zidek, le pivot passé par UCLA, Jiri était le deuxième ressortissant de Tchécoslovaquie (désormais rebaptisée République Tchèque) à attirer les convoitises des équipes NBA. Considéré au mieux comme un « John Stockton sous hormones » ou au pire comme un mauvais défenseur face aux Steve Francis ou Baron Davis de l’époque, Welsch a finalement atterri dans la baie d’Oakland.

Barré dans une équipe de jeunes avec Gilbert Arenas, Larry Hughes ou encore Antawn Jamison, Welsch ne voit que très peu le terrain. C’est en fait l’année suivante, à Boston, que Jiri Welsch fait ses preuves et démontre qu’il appartient à la Grande Ligue. Au sein des C’s, le tchèque fait admirer ses capacités de scoreur tout comme ses aptitudes à créer du jeu pour ses coéquipiers. Il finit ainsi la saison 2003-2004 avec 9 points, 4 rebonds et 2 passes de moyenne en 26 minutes. Des chiffres tout à fait corrects pour une deuxième année en NBA… mais qui s’avèreront être ses « career high » après une fin de carrière ruinée par des déménagements sans fin !

Le retour au pays de l’enfant prodigue

Free agent en 2006 après avoir été échangé de Boston à Cleveland en 2005, puis de Cleveland à Milwaukee en 2006, Jiri Welsch n’obtiendra aucun contrat garanti malgré ses 6 points, 2 rebonds, 2 passes de moyenne en carrière NBA. Fatigué de ne pas obtenir de temps de jeu, il décide de rentrer en Europe.

Passé par Malaga, Estudiantes ou le Spirou Charleroi, il évolue désormais dans son pays, à Nymburk. Ça fait désormais deux ans que Jiri est rentré chez lui et le moins que l’on puisse dire, c’est que le garçon qui avait quitté son pays au début des années 2000 est devenu un homme respecté sur ses terres.

« Je suis probablement l’un des rares joueurs de basket qui est reconnu par des gens qui ne sont pas fans de basket. Pour moi, c’est la preuve que j’ai réalisé quelque chose de grand dans ma carrière de sportif. »

De fait, alors que l’affluence moyenne dans les salles de basket tchèques reste au ras des pâquerettes avec 500 spectateurs de moyenne, le retour de l’enfant prodigue a doublé les entrées qui oscillent depuis entre 800 et 1000. Certains matchs ont même été joués à guichets fermés.

À 34 ans bien tassés, Jiri Welsch a donc bien roulé sa bosse avant de rentrer dans sa République Tchèque natale. Et si sa carrière NBA n’a certes pas connu le sort qu’on aurait pu espérer pour lui, le joueur se contente largement de sa carrière de basketteur telle qu’elle s’est déroulée.

Jouer dans une ligue dont il ignorait l’existence, c’est déjà assez hallucinant comme ça !

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