Ceux que l’affaire Arenas n’intéresse pas ou plus peuvent passer leur chemin. Pour les autres, le Washington Post révèle que la version donnée par le meneur des Wizards (« j’ai voulu faire une blague ») ne serait qu’en partie vraie.
Selon le quotidien de la capitale, qui cite deux témoins de la scène, Gilbert Arenas est effectivement arrivé à l’entraînement le 21 décembre avec quatre armes, non chargées, qu’il a posées dans le casier de Javaris Crittenton. Il a alors laissé un mot : choisis-en une. Un geste qui faisait suite à leur embrouille après une partie de cartes dans un avion.
Crittenton aurait alors réagi en sortant sa propre arme qu’il aurait chargé d’une balle !
Selon le journal, Arenas aurait alors calmé le jeu et dit à Crittenton qu’il assumerait la responsabilité totale de l’affaire, et donc qu’il ne mentionnerait pas cet épisode. Cependant, un témoin de la déposition d’Arenas, aurait confirmé que devant la police, Arenas aurait avoué que Crittenton avait sa propre arme chargée.
Après avoir suspendu Arenas car il n’était pas en état de jouer, la NBA pourrait donc se pencher désormais sur l’autre protagoniste de l’affaire : Javaris Crittenton. Ce dernier, qui ne s’exprime que par SMS, a annoncé au Post que ces révélations étaient « fausses ».