Depuis la finale de conférence 2012 face à Boston où ils s’étaient inclinés trois fois d’affilée (pour finalement remporter la série 4-3), le Heat n’a plus perdu deux matches consécutifs en playoffs.
Mieux, depuis cette série contre les Celtics, Miami a perdu 4 fois le premier match d’une série et cela ne les a pas empêchés de la remporter à chaque fois. D’ailleurs, on rappelle que lors des Finals 2012 et 2013, le Heat avait également chuté lors de la première rencontre.
Du coup, la défaite de jeudi n’a pas déclenché l’état de panique chez les hommes de Spoelstra.
« On a été dans cette situation si souvent qu’on sait comment le gérer, » explique Chris Bosh au Sun Sentinel.
Déjà vainqueur du premier match de la finale l’an dernier, à Miami en plus, les Spurs restent d’ailleurs très méfiants. Après le premier match, Tony Parker qualifiait même le Game 2 de match clef.
« C’est pour ça qu’ils sont double champions. Pour gagner des titres, vous devez faire face à l’adversité et ils ont prouvé qu’ils savaient le faire au fil des années, » ajoute Parker. « C’est pour ça qu’on doit rester concentré. On sait que ce n’est qu’un match. »
Pour Dwyane Wade, c’est cette capacité à effectuer rapidement les bons ajustements et à ne pas paniquer qui font la force du Heat.
« On apprend de nos erreurs. On trouve le moyen de s’améliorer, on fait les bons ajustements et généralement, ça marche pour nous. Je ne dis pas que c’est automatique et que ça veut dire que nous allons gagner le prochain match mais jusqu’ici, ça a marché pour nous. »
Triple champion NBA, Wade se souvient aussi qu’en 2006, le Heat avait perdu ses deux premiers matches à Dallas avant de finalement l’emporter 4-2.
« Dans cette série, c’est le premier à 4 victoires, pas le premier à une, pas le premier à deux, pas le premier à trois. On connaît le chemin et on sait ce qu’il faut faire pour en arriver là. »
Pour les Spurs, l’objectif sera donc de plonger Miami dans le doute en leur infligeant une seconde défaite consécutive en playoffs, ce qui serait donc une première en deux ans pour la bande à LeBron James.