Après Andrew Wiggins et Aaron Gordon, on continue notre revue d’effectif des futurs draftés avec quelqu’un qui suscite beaucoup de débats parmi les scouts et les franchises : Julius Randle. Pour certains, il est une machine à double-double qui peut rapidement se faire sa place en NBA. Pour d’autres, ses petits bras vont l’empêcher de devenir, dans la grande ligue, la machine offensive qu’il était en NCAA.
Avec ses 15,0 points à 50,0% aux tirs, 10,4 rebonds, 1,4 passe décisive, 0,8 contre et 0,5 interception, il a pourtant fait très bonne impression cette année. Mais il soulève pas mal d’interrogations…
Sa saison
Si Kentucky est allé au Final Four, c’est en (très) grande partie au travail accompli par Julius Randle tout au long de la saison et si plusieurs membres des Wildcats ont percé pendant la March Madness, ils n’auraient sans doute pas atteint ce tournoi sans leur intérieur vedette.
Notre avis
Julius Randle est une machine à prendre du rebond. Même s’il se trouve derrière deux ou trois opposants au rebond, il trouve toujours le moyen de se faufiler et de subtiliser la balle sous leur nez. Ses 24 double-doubles sont le deuxième meilleur total du genre pour un freshman (derrière Michael Beasley). En attaque, il sait prendre ses responsabilités si besoin, comme en début de saison face à Michigan State avec 27 points. En NBA, il a les moyens de devenir le nouveau Elton Brand, Zach Randolph ou Al Jefferson, à savoir un adepte du 20-10 soir après soir.
Point fort
Le rebond, gaucher, solide, de bons moves en attaque
Point faible
Doit être plus agressif en défense, petite envergure
Pronostic
Entre la 4e et la 8e place
Comparaison
Entre David Lee et Zach Randolph