Ça y est, la saison est finie pour les Rockets. Jeremy Lin, titulaire l’an dernier, est désormais devenu sixième homme, laissant sa place dans le cinq majeur à un Patrick Beverley plus défensif.
Pour l’ancien Knick, il a donc fallu s’ajuster et ça n’a pas toujours été facile.
« Cette année, il y a eu des hauts et des bas », explique-t-il. « Beaucoup de bonnes choses, beaucoup de mauvaises choses aussi. Il a fallu faire des ajustements. Il y a eu des périodes où je jouais 35 à 40 minutes par match, puis je revenais à 15 à 20 minutes de jeu ».
Comment gérer la frustration et rester efficace malgré tout ? Jeremy Lin veut étudier ce qu’a fait Manu Ginobili, référence dans le rôle du sixième homme de luxe.
« Je veux regarder ce qu’il a fait. Peut-être pas tellement son jeu parce que nous sommes très différents mais plutôt son approche mentale par rapport au fait d’être remplaçant et d’être efficace tous les soirs en réussissant à être agressif de façon constante ».
Mais Jeremy Lin sait très bien qu’il pourrait être échangé si Houston veut signer un gros free agent.
« L’an prochain, ça sera ma cinquième saison. Les 18 premiers mois dans la ligue, j’entendais mon nom quand on parlait de couper des joueurs ou des trucs comme ça. Ensuite, on a beaucoup parlé d’échanges. Je préfère le deuxième cas et je ne m’en fais pas ».