Chandler Parsons, l’apôtre esseulé de l’unité des Rockets

Défaits en prolongation hier soir au Moda Center, les Rockets sont quasiment condamnés à la sortie de route prématurée dès le premier tour des playoffs. Pour la troisième prolongation de la série, les joueurs de McHale ont craqué mentalement à l’image de Jeremy Lin qui a perdu un ballon essentiel (au lieu d’appeler un temps mort). 

Mais ce qui intrigue encore davantage, ce sont les relations soudainement tendues entre les deux stars des Rockets : Dwight Howard et James Harden. Après avoir ainsi snobé Lin qui était les quatre fers en l’air lors du match 3, Howard a trouvé bon de continuer à se plaindre auprès des arbitres plutôt que d’aider Harden à se relever hier soir. Pour Chandler Parsons, c’est évidemment la mauvaise attitude.

« On devrait être meilleur que ça. Il faut dire que ce n’est pas facile de jouer contre une équipe et contre nous-mêmes simultanément. Ça devient impossible de gagner » détaille-t-il dans le Bleacher Report.

A l’inverse, les Blazers et Damian Lillard ont revendiqué la force et la cohésion de leur collectif dans cette victoire qui les rapproche de leur première qualification au deuxième tour des playoffs depuis l’an 2000. Le contraste n’en est que plus criard.

« Notre force tient à notre unité. Et [hier soir], ça s’est vu. »

De retour dans le Texas pour le match 5, les Rockets vont jouer leur saison. Que ce soit James Harden, le soliste énervant ou Dwight Howard, le pivot diva, il faudra laisser son ego aux vestiaires pour le bien commun. Mais les exhortations de Chandler Parsons seront-elles entendues ?