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Interview Brad Stevens : « Nous aurions pu faire mieux cette saison »

Légende du basket universitaire après avoir réussi l’exploit de conduire la petite université de Butler à deux Final Four consécutifs en 2010 et 2011, Brad Stevens (37 ans) tente aujourd’hui de se faire un nom dans le championnat NBA. Un challenge qui ne sera pas facile pour l’actuel coach des Celtics, qui devra patienter avant de découvrir les playoffs.

Brad, votre première saison à la tête des Celtics se termine bientôt. Quel regard portez-vous sur votre parcours ?

Nous savions que ce ne serait pas une saison facile avec les départs de Paul Pierce et de Kevin Garnett, deux plus grands joueurs de la dernière décennie. Avec la longue absence de Rondo, il aurait été fou de penser que nous pourrions lutter avec les meilleures équipes mais je pense que nous aurions pu faire un peu mieux. Vous savez, quand on a eu la chance de goûter à la victoire et de jouer des matchs à gros enjeu, le lendemain matin au réveil on ne pense qu’à une chose : recommencer. Je pense que nous avons posé de bonnes bases pour la suite et nous allons travailler cet été pour renforcer l’effectif et faire le point avec chacun. Il nous reste encore quelques matchs et nous allons essayer d’en remporter le plus possible.

Allez-vous utiliser ces derniers matchs comme un laboratoire grandeur nature pour donner du temps de jeu à des joueurs que l’on n’a pas forcément beaucoup vu ?

Cela dépendra du contexte mais je vais probablement tester des joueurs comme Joel Anthony, Chris Johnson ou Jerryd Bayless sur certaines séquences. Je ne peux pas vous dire s’ils seront ou non encore avec nous la saison prochaine mais il sera important de les évaluer. Nous avons eu tellement de blessés cette saison qu’il a été difficile de créer une véritable hiérarchie au sein du groupe. Au final, tout le monde a peu joué avec tout le monde. A nous de bien finir la saison.

« En NCAA, on est là pour leur apprendre à devenir des hommes, en NBA, on est la pour diriger les joueurs sur le plan technique et stratégique. »

Quel a été le plus grand challenge pour vous en terme d’ajustement entre la NCAA et la NBA ?

Je ne sais pas si l’on peut parler de difficulté mais c’est évident que c’est un autre monde. Dans le championnat universitaire, il ne faut pas oublier que ce sont des gamins qui jouent et le basket n’est pas leur occupation à temps plein. Ils ont leurs devoirs à rendre et leurs examens à passer et n’ont pas le droit de passer dix heures par jour au gymnase. En NBA, les joueurs sont tous des professionnels et sont payés pour jouer au basket. La plupart ont déjà plusieurs saisons derrière eux et savent ce qu’ils ont à faire. Le rôle du coach est différent. En NCAA, on est là pour leur apprendre à devenir des hommes, en NBA, on est la pour diriger les joueurs sur le plan technique et stratégique.

Le Final Four aura lieu ce week-end. Allez-vous le suivre ?

Il me semble que nous jouons samedi soir (à Detroit, ndlr) mais je regarderai évidemment la rediffusion. Ce sera toujours un moment fabuleux, surtout dans un stade comme celui des Dallas Coyboys avec plus de 100 000 fans pour encourager les joueurs.

Si votre expérience en NBA tourne court, retournerez-vous dans le championnat universitaire ?

(rires) Laissez-moi déjà le temps de réussir en NBA. On verra dans quelques saisons mais je n’ai qu’un seul objectif aujourd’hui, celui de mener les Celtics vers les sommets.

On vous a récemment vu posé avec Blue III, la mascotte de Butler dans vos locaux à Boston. Gardez-vous des contacts réguliers avec votre ancienne université ?

Oui et non. Je suis bien sûr en contact avec des tas de gens avec lesquelles j’ai travaillé à Butler et à Indianapolis mais je n’ai pas vraiment eu de contact avec Brandon Miller (ndlr : son successeur). Je ne suis plus le coach et il est mieux pour tout le monde que je m’efface et que je les laisse travailler tranquillement de leur côté. La réussite n’a pas été de leur côté cette année mais je ne m’inquiète pas pour la suite.

Propos recueillis à Washington.

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