Absent 18 matches à cause d’une blessure à l’épaule, Chris Paul n’a pas été souvent tranquille depuis son retour. Psoas, cheville, pouce, rien ne lui est épargné mais le meneur des Clippers ne veut plus s’absenter alors il compose avec la douleur.
« Je m’inquiète parfois car je pense qu’il ne me dit pas la vérité sur ses blessures, » raconte Doc Rivers au L.A. Times. « J’apprends toujours à connaitre les gars et il est l’un de ceux dont vous devez vous assurer qu’il est sincère sur ce sujet. »
Pour Jamal Crawford, la volonté ainsi que la capacité de Chris Paul à faire abstraction de la douleur lui rappellent ni plus ni moins qu’Isiah Thomas, l’ancien meneur des Pistons qui n’a manqué que 22 matches lors de ses neuf premières saisons.
« Il est très costaud. Dans ce sport, nous faisons toujours des comparaisons et je ne veux pas aller trop loin mais je pense qu’il est de la même trempe qu’un Isiah Thomas en termes de ténacité, de leadership et de courage. »
Proches, Paul et Thomas le sont aussi des niveaux des chiffres puisque Thomas tournait à 19.2 pts, 3.6 rbds, 9.3 pds et 1.9 int en carrière alors que CP3 affiche pour l’instant 18.6 pts, 4.4 rbds, 9.9 pds et 2.4 int.
Des similitudes qui poussent même Crawford à penser que Paul est à Thomas ce que Kobe Bryant est à Michael Jordan.
« Isiah était unique en son genre. C’est comme pour Kobe et MJ, je pense qu’il n’y aura jamais un autre MJ mais pour cette génération, Kobe est celui qui s’en rapproche le plus. Pour moi, c’est la même chose avec CP et Isiah. »
Une sacrée comparaison qui n’a pas manqué de flatter Paul.
« Isiah est l’un des meilleurs joueurs de l’histoire de ce sport et Isiah a gagné un titre donc je prends. »
Deux titres pour être précis, le premier en 1989 et le second en 1990. Chris Paul avait alors 5 ans.