Danny Granger s’éclate aux Clippers

Avec trois sorties en double figure en une semaine, Danny Granger commence à prendre ses aises dans l’effectif pléthorique des Clippers. Mieux encore, il se permet même de terminer la première mi-temps face aux Warriors avec 14 pts et 6/7, pour finalement terminer le match à 18 points. Jared Dudley placé au bout du banc (15 secondes de jeu cette nuit;..), l’ailier trentenaire justifie son statut de doublure de Matt Barnes, intronisé dans le cinq depuis la blessure de J.J Redick. Il se contente encore de prendre le rythme et le pouls d’une équipe qu’il continue de découvrir au jour le jour.

« Je comprends déjà beaucoup mieux leur manière de jouer, en défense comme en attaque. C’est un jeu agréable donc je prends beaucoup de plaisir », assure l’ancien All Star au L.A Times. « Physiquement je ne suis pas encore là où je voudrais mais c’est normal. Je n’ai pas joué pendant une semaine et demi donc ça prend du temps. Je bosse beaucoup, les fondamentaux sont là donc il s’agit de conditionnement physique. Je dois me fondre dans le collectif mis en place. La cohésion et le rythme collectif passent par l’accumulation des matches. Tout ce que nous faisons est pour construire le premier match des playoffs, c’est là qu’on devra être en symbiose les uns avec les autres. »

Auteur de ses meilleures stats en carrière depuis le 21 février (16,8 pts), Matt Barnes inspire au Doc un décalage de sa recrue au poste 4.

« Dans le système offensif de Doc, les 3 jouent un peu 4 et les 4 jouent 3 », confirme Danny Granger.

Son coach est déjà convaincu de sa valeur ajoutée, malgré les appréhensions que pouvaient susciter ses 34 disputés sur les deux dernières saisons.

« Il est de mieux en mieux et nous aide vraiment », assure Doc Rivers au quotidien angeleno. « Face à Phoenix il a réalisé sa meilleure performance défensive, on voit que ses pieds bougent plus. Il peut shooter, c’est un vrai plus. Je ne connaissais pas grand-chose du nouveau Danny, je me rappelais uniquement du vieux Danny. »

Celui d’avant une blessure qui favorisa l’éclosion (programmée) de son petit frère Paul George.