Minnesota – New York : Ray Of Light

Avec des cadres de nouveau sur la même longueur d’onde, New York s’impose 118-106 face à Minnesota. Portés par Carmelo Anthony encore intouchable (33 pts) et le meilleur match de Raymond Felton (18 pts, 8 passes et 4 steals), les hommes de Mike Woodson ont enfin su réagir en équipe, avec notamment une belle défense collective sur Kevin Love. Il était temps, New York n’avait plus gagné depuis le 19 février !

Des Knicks enfin concentrés et agressifs

Avec Amare Stoudemire et J.R Smith dans le cinq majeur, les Knicks entament le match agressifs comme jamais. Très vocale, l’équipe défend à l’unisson sur les lignes de passes et provoquent des pertes de balle à répétition. Loin d’être irréprochable cette saison, Felton impose son rythme et trouve d’excellentes positions pour ses coéquipiers. L’attaque tourne avec fluidité, les joueurs cherchent l’extra-passe et miracle, tout va mieux pour New-York qui affiche un coquet 5/7 derrière l’arc. En douze minutes de jeu, les Knicks ont déjà inscrit 38 points !

Surpris par cette détermination, Minnesota peine à répondre à l’intensité des New-Yorkais, la défense sur le pick & roll est à la rue. Les locaux prennent l’eau et accusent un retard de 14 points à la fin du premier quart-temps. Face à la dimension physique des Knicks, Rick Adelman tente quelques ajustements. Barea, Cunningham et Muhammad montrent de belles choses mais les titulaires ne parviennent à capitaliser dessus. En insistant sur le pick & roll, New York a trouvé la faille adverse. L’alternance intérieure/extérieure fonctionne à merveille et toute l’équipe en profite. Si la défense n’est plus aussi exigeante, les assauts de Melo, J.R Smith et STAT font le nécessaire. En dépit des efforts de Kevin Love et Corey Brewer, Minny est à la traine (66-55 à la pause). À ce stade du match, quatre Knicks sont déjà en double figure.

Néanmoins, les premiers signes de relâchement se sont fait sentir. Bercés par une adresse insolente, les visiteurs ont déjà oublié leurs résolutions défensives. Comme on pouvait le présager, la troisième période marque la révolte des hôtes. Jusque là trop effacé, Ricky Rubio imprime son rythme et prend ses responsabilités. Il sert à foison un Pekovic en réussite et sanctionne lui-même Pablo Prigioni en inscrivant ses neuf premiers points de la partie. Avec ses 10 points à 5/5 aux shoots, Shabazz Muhammad profite sans se faire prier de ses minutes de liberté et enfonce un peu plus New-York dans le doute. Gêné par la défense plus oppressante des Wolves, l’attaque des Knicks se grippe et la frustration monte, comme l’atteste la faute technique sifflée à Chandler. Par chance pour New York, Melo maintient le cap et continue d’enfiler les perles.

Kevin Love étouffé !

Mais au moment d’aborder la conclusion, les hommes de Rick Adelman ne parviennent pas à maintenir la pression. Le retour de Iman Shumpert et Tim Hardaway Jr. permet aux Knicks de reposer leur académie de jeu. De nouveau plus agressifs, toujours sublimés par un Melo inarrêtable, ils refont rapidement l’écart. Parfaitement défendu par Stoudemire et Chandler, Kevin Love reste aphone (seulement un point inscrit en seconde mi-temps !). Obligé de restreindre les minutes de Pekovic, les possibilités de Rick Adelman sont bien trop limitées pour créer la menace.

Malgré un sursaut tardif initié par Rubio et Martin, Minnesota finit largement vaincu à domicile. Tout au long du match, les Knicks ont su rester soudés, comme l’indique la belle répartition du scoring. Pour la suite, Mike Woodson espère certainement une réédition de cette performance et notamment de l’impeccable prestation d’Amare Stoudemire et Tyson Chandler (33 points et 22 rebonds en cumulé).

Après cette soirée, les New-Yorkais s’offrent un peu d’espoir en vue d’accrocher les playoffs. Même si l’exploit semble improbable, l’équipe avait besoin d’une telle victoire pour rester mobilisée.

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