Depuis qu’il a quitté Denver pour New York, Carmelo Anthony n’a jamais retrouvé les sommets atteints avec George Karl. Ce dernier s’est donc exprimé, dans le New York Times, pour donner son avis sur le meilleur marqueur de la saison 2012-2013. Pour l’ancien coach des Nuggets et des Sonics, notamment, « Melo » a besoin d’un leader avec lui, comme Chauncey Billups l’était en 2008-2009, l’année de la finale de conférence contre les Lakers.
« Billups a cette mentalité de champion, qui venait de Detroit, que mon équipe n’avait pas. C’est dur à définir mais c’est une combinaison de plusieurs éléments : le leadership, le calme, gérer la pression et la communication entre tout le monde. »
Melo n’est donc pas assez mature pour réussir cela ? En tant que superstar, n’est-ce pas son rôle, surtout chez les Knicks ?
« Il n’y a aucun doute sur le fait qu’il veut gagner et son Q.I. basket est très bon. Il veut toujours plaire au coach, même s’il n’est pas toujours enclin à signer un contrat avec le coach. »
George Karl fait directement référence à son expérience personnelle, lui qui n’a jamais digéré le départ de Melo. Il a d’ailleurs souvent critiqué le joueur, mais jamais l’homme.
« Je pense que Melo me respecte, comme il respecte Mike Woodson, mais il ne comprend peut-être pas que venir tous les jours avec la bonne attitude est précieux quand on désire devenir un meilleur joueur. Ces joueurs, qui se donnent à 100 %, sont rares : Kevin Garnett. Michael Jordan. LeBron James ne le faisait pas avant, maintenant si. »
Carmelo Anthony serait-il un peu fainéant ? Pour George Karl, il ne bosse pas assez dur et il ne peut donc pas être un franchise player.
« Sur ce plan là, Melo n’est pas au top. Il bosse dur un jour mais peut-être que le lendemain, il pense pouvoir se reposer. C’est pour cela qu’il a besoin d’un joueur, un meneur ou autre, qui va être le pont entre le coach et lui. »