Spectaculaires en attaque, les Clippers ne sont pas une si mauvaise équipe défensive si l’on en croit les chiffres.
En effet, s’ils encaissent en moyenne 100.4 points par match (17e), ils limitent leurs adversaires à 44.5% au shoot (7e), mais surtout à 32.7% à 3pts (1er).
Des stats qui méritent une mention « peut mieux faire » pour Doc Rivers.
« Nous n’avons pas franchi le cap où nous sommes réguliers dans ce domaine chaque soir, » explique-t-il à l’Orange County Register. « Quand vous nous regardez, vous ne vous dites pas ‘Je sais qu’ils ont une bonne attaque mais quelle équipe défensive !’. Non, pour l’instant, vous vous dites ‘Ils sont capables de bien défendre’. On doit franchir ce seuil pour faire partie de l’élite. »
Le problème, c’est que les Clippers ne sont pas réguliers et pour en avoir la preuve, pas besoin de remonter bien loin. Samedi dernier, les hommes de Rivers ont maintenu le Jazz sous les 90 points mais le surlendemain, ils en encaissaient 116 à Denver.
« Nos chiffres prouvent que nous sommes meilleurs que je ne le pense. Je considère qu’on a montré ce dont nous sommes capables sur des quarts-temps, des matches, voire des séries de matches. Parfois, on s’y tient sur trois ou quatre matches d’affilés mais ça doit devenir quelque chose de plus constant. C’est notre prochaine étape. »
Outre la régularité, les Clippers doivent également régler le problème des rebonds. Un domaine où ils laissent leurs adversaires se régaler (44.4 prises, 4e de la ligue), notamment au niveau du rebond offensif où là, c’est carrément portes ouvertes et deuxièmes chances à gogo.
« C’est beaucoup dû au fait que nos arrières sont trop souvent battus par leur adversaire direct et nos grands se retrouvent en rotation. Ce n’est pas aussi simple que de dire que nos grands ne vont pas au rebond. Ils aident et on doit faire un meilleur travail pour contrôler le porteur de balle adverse. »
Champion 2008 avec les Celtics, la meilleure défense à l’époque, Rivers sait que les Clippers ne peuvent pas se reposer uniquement sur l’attaque et il a déjà prévenu ses joueurs :
« En playoffs, ça ne marchera pas. »