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La force du collectif : les meilleurs bancs de la NBA

Tous les spécialistes vous le diront : pour aller loin en NBA, il faut avoir de la longueur de banc. Il faut disposer de seconds couteaux aiguisés en fine lame et de joueurs qui connaissent parfaitement leur rôle. Les Spurs ne vous diront pas le contraire, eux qui ont été assassinés sur un 3-points de Ray Allen, le remplaçant de luxe du Heat, lors des dernières finales !

Avec la moitié de la saison déjà dans le rétroviseur, BasketUSA se propose de dresser, à travers un diptyque sur deux jours, un bilan des meilleurs, et des pires, bancs de la Grande Ligue. En revenant sur les hommes forts ou simplement en évaluant l’homogénéité de ces « secondes unités », nous essaierons de passer au peigne fin les différents éléments qui permettent de faire des remplaçants un atout supplémentaire. Entre parenthèses apparaissent les moyennes de points cumulées par le banc de chaque équipe (stats arrêtées au 31/01/14).

1- San Antonio Spurs (44,6 pts/m)

La situation

Comme chaque année, les Spurs effectuent une solide saison régulière. Certes un peu en difficulté dernièrement du fait de blessures qui s’accumulent (Splitter, Green, Leonard), les hommes de Popovich connaissent la chanson et les remplaçants, s’ils ne sont pas tout de suite au diapason, doivent rapidement se montrer efficaces. Avec un Big Three vieillissant, les Spurs ont pour tradition de faire tourner pendant la longue saison régulière.

Les hommes

Patty Mills – Manu Ginobili – Marco Belinelli – Boris Diaw – Jeff Ayres – Corey Joseph

Le « super-sub »

Manu Belinelli. Le mélange argentino-italien est voulu ! Avec la grinta d’El Manu et la belle polyvalence (et le shoot) d’El Marco, vous obtenez le meilleur remplaçant possible pour les Spurs. Encore très efficace, Ginobili (12 points en 24 minutes) vieillit et il perd donc en constance. A l’inverse, Belinelli est dans la fleur de l’âge. Mieux, il est en pleine maturation dans les caves de Pop. Sa capacité à créer pour ses partenaires devrait valoir cher à l’avenir…

Le style

Il est assez classique pour San Antonio : du jeu de passe, de la transition, de l’adresse de loin. C’est la grande force du banc des Spurs que de disposer de valeurs qui se transmettent de saison en saison… car il y a une vraie stabilité dans l’effectif à l’instar de Gino le fidèle ou même les plus jeunes comme Mills et Joseph. La preuve, le banc des Spurs est le plus passeur… et disons-le tout net, le plus complet : 45 points, 16 rebonds, 11 passes de moyenne (plus meilleurs pourcentages à un, à deux et à trois points).

2- Denver Nuggets (41,2 pts/m)

La situation

Avec un  bilan tout juste équilibré à 22-22, les Nuggets ne baignent pas dans l’huile ! La première campagne de Brian Shaw en tant que head coach lui a bien fait tourner la tête et si Shaw se creuse les méninges, il peut au moins se reposer sur un banc solide. Avec 41 points assurés à chaque match, la seconde unité de Denver est solide avec des contributions à la fois sur les postes intérieurs et sur les postes extérieurs.

Les hommes

Nate Robinson – Jordan Hamilton – Evan Fournier – Darrell Arthur – Timofey Mozgov

Le « super-sub »

Timofey Mozgov. On aurait tout aussi bien pu parler du malheureux Nate Robinson (10 points) qui apportait son scoring mais pour son impact général, c’est le grand Timo (9 points, 6 rebonds, 1 contre) qui décroche la timbale. Entré par la petite porte puis postérisé pour la postérité par Blake Griffin lors de ses débuts aux Knicks, le géant russe se sent de plus en plus à l’aise. Doté de très bonnes mains et vif sur ses appuis pour sa taille, Mozgov s’impose comme une assurance tous risques en sortie du banc. Pas étonnant de voir le banc des Nuggets numéro 1 aux rebonds (18) et aux contres (3).

Le style

Quand on a Nate Robinson sous ses ordres, il est assez délicat de le maintenir… l’ordre ! Soliste parfois génial, il restait assez inconstant. Mais Shaw lui permettait de jouer son jeu, tout comme il commence à laisser Evan Fournier s’exprimer à son tour. Le Français a courbé l’échine mais il met désormais son temps de jeu à profit. Pour l’ancien des Grizz, Darrell Arthur, c’est la sobriété et l’efficacité qui prime : son shoot dans le périmètre est excellent.

3- Los Angeles Lakers (41,2)

La situation

Elle est bien triste du côté de Los Angeles. Naguère place forte de la Ligue, ça fait maintenant deux saisons que ça coince. Et l’arrivée de Mike d’Antoni aux manettes n’a pas forcément arrangé les choses. A situation tendue, rotations bizarres et changeantes. Naguère All Star, Chris Kaman ne voit quasiment plus le terrain. Pas de quoi inspirer confiance.

Les hommes

Nick Young – Jordan Farmar – Steve Blake – Xavier Henry – Jordan Hill – Robert Sacre

Le « super-sub »

Nick Young. Avec 17 points par match, Nick Young est tout simplement le meilleur scoreur des Lakers. Alors même qu’il commence chaque match sur le banc ! C’est tout le paradoxe de cette équipe de LA qui ne ressemble en rien à l’idée projetée en début de saison. Mais Swaggy P fait le métier sans broncher et si certains le trouvent encore immature, regardez sa ligne de stats aux balles perdues. A moins de deux !

Le style

Avec les deux meneurs Farmar et Blake qui sont plutôt productifs, quand ils ne sont pas blessés, et la paire Young – Henry qui est explosive à plus d’un sens, la ligne arrière qui vient du banc est meilleure que celle qui débute. A l’intérieur, on s’étonne de l’utilisation parcimonieuse de Jordan Hill (9 points, 7 rebonds en 20 minutes) qui se montre redoutable sur de courtes séquences.

4- Brooklyn Nets (37,5)

La situation

C’est une réponse double qu’il faut proposer ici. Il y le début de saison Dr Jekyll des Nets qui ne trouvaient pas de solutions à leurs nombreux problèmes. Et puis, il y a eu 2014. Depuis la nouvelle année, c’est Mr Hyde qui porte la tunique de Brooklyn et a terminé le mois de janvier sur un superbe bilan de 11 victoires pour 3 défaites.

Les hommes

Jason Terry – Deron Williams – Andrei Kirilenko – Andray Blatche – Mirza Teletovic

Le « super-sub »

Andrei Kirilenko. Il score certes moins que Blatche (12) ou Teletovic (9). Mais si les Nets ont trouvé la bonne carburation depuis le jour de l’An, c’est bien parce que l’ailier russe est revenu aux affaires. Toujours aussi présent des deux côtés du terrain, il est le ciment de la nouvelle équipe des Nets. On vous prédit déjà qu’il aura un rôle de plus en plus prépondérant d’ici aux playoffs.

Le style

Fidèle à la carrière du joueur qu’il était, Jason Kidd veut que ses joueurs poussent la balle et que cette dernière aille d’une aile à l’autre en quelques passes bien senties. Avec Terry et Teletovic, il a deux pistoleros de belle facture pour artiller de loin alors que le gros Blatche est un solide point de fixation à l’intérieur. Son jeu face au panier est très efficace grâce à sa capacité à partir en dribble. Et puis, il ne faut pas oublier ce bon vieux Reggie Evans qui aide à placer les Nets au top des rebondeurs offensifs (5,3) parmi les bancs de la Ligue. On s’est permis d’ajouter Deron Williams sur le banc puisque cela fait plusieurs matches qu’il accepte ce rôle…

5- Phoenix (37,3)

La situation

Elle est quasiment idéale. Pour son coup d’essai, c’est un coup de maître pour Jeff Hornacek. Prônant un jeu de contre-attaques qui permet à chacun de s’illustrer, les Suns sont également devenus une équipe pas facile à manœuvrer en défense, avec beaucoup de solidarité. En position de grappiller un strapontin pour le train des playoffs, les Suns ont développé une belle cohésion entre les titulaires et les remplaçants.

Les hommes

Ish Smith – Leandro Barbosa – Marcus Morris – Markieff Morris – Alex Len

Le « super-sub »

Markieff Morris. Avec son jumeau, Marcus, bien difficile de les reconnaître (surtout à 4h du mat’ les yeux qui collent). Mais Markieff, c’est celui qui marque plus de paniers que l’autre Morris. 13 points, 6 rebonds, 2 passes sont ses totaux ; pas bien loin devant ceux du frérot (10, 4, 1). Dans sa troisième année après sa sortie de Kansas, Morris continue de progresser et ses pourcentages d’adresse suivent. C’est assez rare pour le souligner !

Le style

Coach Hornacek est audacieux… mais il n’est pas non plus un risque tout. Il laisse effectivement moins de 18 minutes de jeu à ses remplaçants, ce qui prouve son attachement à ses titulaires. Surtout, ce sont les Morris, et maintenant Barbosa, qui squattent l’essentiel de ses minutes car pour Smith, Len et les autres, c’est plus souvent banquette qu’autre chose. Le retour d’Eric Bledsoe devrait décanter la situation et rallonger ce banc déjà intéressant, mais perfectible.

Mentions: Cleveland, Milwaukee, New Orleans, Sacramento

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