Avec 23 points et 7 rebonds, Dwight Howard a été l’un des grands artisans du succès des Houston Rockets sur le parquet des Washington Wizards. Nous l’avons retrouvé dans les vestiaires à la fin de ce match fou, fou, fou.
Dwight, quel match ! Du suspense, deux interruptions et au bout une précieuse victoire. Vos impressions sur la rencontre ?
Que dire sinon qu’il est très tard, la rencontre a duré près de quatre heures, et que je suis heureux que nous nous soyons imposés. Nous sommes bien rentrés dans le match et nous avons superbement bien joué pendant le deuxième quart-temps juste après la première interruption. Omri (Casspi) et Jeremy (Lin) nous ont permis de faire le trou. Malheureusement, nous nous sommes relâchés dans le dernier quart-temps et cela a failli nous coûter très cher. En NBA, rien n’est jamais acquis avant que la sirène ne retentisse. C’est une leçon que chacun se doit de retenir. Heureusement, James (Harden) a pris les choses en main en fin de match et Terrence (Jones) a fait du super boulot en défense. Le plus important est que nous ayons gagné.
Est-ce l’un des matchs les plus fous auquel vous ayez pris part ?
Je crois bien que oui. Je suis juste un peu frustré pour les fans parce que ce n’est pas marrant de voir un match de quatre heures avec plus d’une heure d’interruption. C’est pour eux que nous jouons et nous voulons leur offrir le meilleur show possible. Vous savez, ces gens payent plusieurs centaines de dollars parfois pour venir nous voir jouer et c’est notre devoir que de faire le spectacle pour qu’ils passent un bon moment. Nous avons au moins pu finir le match, chose qui n’était pas sure du tout d’après ce que j’ai entendu.
Vous avez joué votre meilleur basket après les deux interruptions. Y’a-t-il une explication particulière ?
Je ne sais pas trop… Nous sommes restés très concentrés et avons tout fait pour garder notre niveau d’intensité. Mais cela n’a pas empêché les Wizards de recoller plus tard dans le match donc cela n’a pas servi à grand chose.
Kevin Séraphin a failli faire basculer le match à lui tout seul. Qu’avez vous pensé de sa performance ?
Il a fait un match sensationnel et a vraiment fait du super boulot aussi bien en attaque qu’en défense pour les Wizards. Sur chaque possession, il a joué comme un mort de faim et il a fait un excellent travail face à moi. Sa rentrée a changé le match. C’est ce que l’on attend d’un joueur en sortie de banc. Il était prêt ce soir. Beaucoup de joueurs passent leur temps à se plaindre quand ils ne jouent pas mais Kevin a été très positif tout du long, applaudissant ses coéquipiers et rigolant avec eux, leur donnant son énergie. C’est avec une attitude comme celle là qu’on peut réussir dans cette ligue. Les Wizards ont perdu, mais s’ils avaient gagné, ils auraient eu à dire un grand merci à Kevin.
Pendant la première interruption de trente-cinq minutes, on vous a vu jouer en un contre un avec un enfant de sept ou huit ans. Quelques mots sur ce duel ?
Oui, ça n’a pas été facile pour moi, je crois que je vais devoir travailler mon jeu défensif si je veux remporter un nouveau titre de « Defensive Player of the Year » (rires). En tout cas, il m’a permis de rester chaud parce que quand vous restez assis sur le banc pendant trente minutes, il est impossible de revenir sur le terrain en état de marche. Je le remercie donc pour cela et j’espère que ça restera un joli souvenir pour lui. C’est toujours un plaisir pour moi que de m’amuser avec les fans dès que j’en ai l’opportunité.