John Wall enfonce les Pistons

Rien ne va plus à Detroit toujours incapable de tenir un écart, et de se faire violence dans le dernier quart-temps. Les coéquipiers de Brandon Jennings s’inclinent pour la 5e fois en six matches, tandis que les Wizards, vainqueurs 106-99, retrouvent un bilan équilibré (14v-14d).

Le scénario du match

Dès le début de la rencontre, les deux équipes se rendent coup pour coup dans un quart-temps très offensif conclut par une maigre avance  pour Washington (33-32). La défense est peu présente et des joueurs comme Trevor Ariza en profite (10 pts). Les joueurs de Motown enclenchent la seconde dans le deuxième quart temps et les joueurs de Randy Wittman se font rapidement distancer. Caldwell-Pope (17 pts à la mi-temps) ou Andre Drummond (13 pts – 7 rbds à la mi-temps) n’arrivent pas à être stoppés par les Wizards. Après la pause, changement de ton avec le maestro John Wall à la baguette. Prenant enfin ses responsabilités, l’ancien numéro 1 de la draft monte en température et inscrit 9 nouveaux points dans ce quart alors que son équipe reste distancée (87-78). Lors des 12 dernières minutes, les Pistons craquent et les Wizards collent un 11-0 fatal pour prendre les commandes, et ne plus jamais être rattrapés.

MVP

John Wall  Hormis le deuxième quart-temps où il aura été aux abonnés absents, John Wall (29 pts-7 pds) a été l’un des grands artisans de la victoire à l’extérieur des Wizards. Impérial en deuxième mi-temps (18 pts), il a porté son équipe à lui tout seul. Il se comporte en leader, et on a apprécié de le voir faire jouer les autres. Il inscrit trois lancers sur quatre pour sceller la victoire des siens.

Le fait du match

Le début du money time. Après une première mi-temps amorphe conclut par un retard de 10 points (63-53), les coéquipiers de John Wall ont enfin émergé après la pause pour reprendre les choses en main. Galvanisés par la fatigue du 5 majeur adverse, John Wall et ses compèrent ont remonté leur déficit en un rien de temps, et ils ont frappé les esprits en collant un 11-0 au début du dernier quart-temps, avec notamment un bon passage de Kevin Séraphin.

Le bide

Le banc de Detroit A l’exception de Kyle Singler (11 pts-3 rbds) toujours parfait dans son rôle, le banc de Detroit aura été catastrophique dans cette rencontre. C’est d’ailleurs ce qui coûte probablement la victoire aux hommes de Maurice Cheecks. Ni Billups (0 pts), ni Bynum (2 pts) n’ont été en mesure de prendre le relais des titulaires, et c’est comme ça que Washington a grignoté son retard, pûis est passé devant. A l’inverse, le banc des Wizards a inscrit la bagatelle de 35 points contre 13 pour les locaux.

La satisfaction

Kentavious Caldwell Pope Même si l’on parle peu de lui parmi les rookies car  placé en embuscade derrière Oladipo et Carter-Williams, Caldwell-Pope réalise un début de saison très intéressant du côté de Detroit. Solide défensivement, il commence depuis quelques matchs à prendre ses responsabilités en attaque. Ce soir, il est en partie responsable de l’avance de 10 pts des Pistons à  la mi -temps. A lui de poursuivre dans cette voie.

La stat

60. Comme le pourcentage des Pistons aux lancers-francs. Non content d’avoir un banc inefficace, les Pistons se sont tiré une balle dans le pied en manquant 14 lancers-francs ! Secteur clé dans les matches serrés, les lancers-francs auraient permis à Detroit de rester dans le match, et de ne pas glisser. C’est aussi un signe que cette équipe n’est pas en confiance.

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