Face à une équipe de Cleveland qui a toujours autant de mal loin de ses bases, Chicago mettent fin à une série de quatre revers d’affilée, en s’imposant 100-84). Les Bulls peuvent remercier D.J Augustin et Joakim Noah. L’ancien meneur des Bobcats, arrivé depuis dix jours, a livré son meilleur match avec les Bulls, tandis que le pivot All-Star s’est rattrapé contre Andrew Bynum, qui l’avait outrageusement dominé il y a quelques semaines.
Sans les ballons perdus, le match était plié
Les Bulls ont attaqué le match par le bon bout. Sérieux, ils ont passé 33 points en premier quart-temps malgré le duo Andrew Bynum – Tristan Thompson qui a répondu, alors que les extérieurs de Cleveland étaient absents. Carlos Boozer domine avec ses 11 pts (33-26), mais tout n’est pas parfait dans le jeu des troupes de Tom Thibodeau.
Ses joueurs perdent trop de ballons bêtement, ce qui les mpêche de faire fructifier complètement le 12-0 du second quart-temps (60-43). L’écart est là, mais le match pourrait être dans la poche avec un peu plus de précision, surtout en transition ou évitant les fautes offensives.
Tony Snell, monsieur 3-pts
La grande force du coach des Bulls, c’est de prendre le bon temps-mort au bon moment. Grâce à ça, Chicago ne laissera jamais Cleveland revenir trop près. Quand Kyrie Irving accélère, Tony Snell inscrit deux paniers à 3-pts qui repousse les ardeurs du meneur des Cavs. L’ailier des Bulls va d’ailleurs marquer ses cinq paniers de la rencontre derrière l’arc.
Chicago n’aura pas montré une sérénité à tout épreuve, mais les Cavaliers n’ont pas été assez dangereux pour vraiment les faire vaciller. Il a manqué le run décisif, avec quelques shoots longue-distance (4/18 à 3-pts) pour jouer le coup à fond (81-65).
Augustin, le Nate Robinson de 2014 ?
Mais l’activité de Noah (18 rebonds en 31 minute) a donné du souffle à la défense, et Augustin a fait le reste en attaque. Il n’a pas ménagé ses efforts, en donnant du rythme au jeu des Bulls. 18 pts, 10 passes et 5 rebonds plus tard, il confirme ses bons matches (12.7 pts et 7.6 passes depuis son arrivée) avec Chicago. Sera-t-il le Nate Robinson de 2014 pour Thibodeau ?
Chicago s’impose donc 100-84 face à une équipe de Cleveland qui a toujours autant de mal à gagner à l’extérieur et contre les grosses écuries, si l’équipe Chicago est toujours considérée comme telle bien sûr.
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