John Calipari s’explique sur les difficultés de Kentucky

Critiqué après l’entamme très moyenne de son équipe, John Calipari a répondu via un communiqué publié sur son site CoachCal.com. Battu par Michigan State, North Carolina et Baylor, Kentucky n’a battu aucune équipe de gros calibre cette saison et malgré le talent présent dans l’effectif, le spectre de la saison passée commence déjà à resurgir…  

Morceaux choisis :

Développement de ses joueurs

Ne vous attendez pas à ce que tout change du jour au lendemain. Ce processus durera tout au long de la saison. Oui, je veux gagner tous les matches que je dirige, mais notre but ultime est de de faire partie des prétendants au titre au printemps prochain. Je sais que nous devons mieux nous organiser, que mon discours doit mieux passer auprès des joueurs, et que je ne dois pas me laisser mes émotions prendre le dessus pendant un match car notre effectif est très jeune. Je ne peux pas me permettre de placer une victoire sportive au-dessus de leur maturité en tant qu’hommes.

La comparaison entre ce groupe et celui champion NCAA en 2012

Les joueurs doivent penser et agir différemment. Ils doivent se mettre au service du collectif avant de penser à leur réussite personnelle. Ce que le groupe accomplira dépassera largement les triomphes individuels. Si l’équipe est gagnante, tout le monde sera gagnant. Regardez ce qu’ont réussi à accomplir Anthony Davis et Michael Kidd-Gilchrist. Voila ce que je veux faire comprendre à mes joueurs, mais tous ne sont pas forcément sur la même longueur d’onde.

Sur le fait de diriger un groupe de joueurs de dix-huit ans

Je dois rester patient et continuer à tout donner pour mes joueurs. C’est un challenge et mes attentes vont progressivement grimper au fil de la saison. Ce n’est pas une mission facile quand on est âgé d’à peine dix-huit ans. Ils ont envie d’apprendre mais doivent gagner en maturité. Mais je suis persuadé que tout ira bien. Rappelez-vous simplement que Rome ne s’est pas faite en un jour.

Sur le talent brut de son équipe

Le fait de recruter les joueurs les plus talentueux n’est pas suffisant pour construire une équipe. Tout le monde peut voir qu’ils ont besoin d’être coaché et d’apprendre pour pouvoir progresser. Notre début de saison en est la preuve. Ce sont tous de bons joueurs mais ils retombent trop souvent dans leurs mauvaises habitudes sur le terrain. Je suis là pour ça. C’est ce pour quoi je vis : faire d’eux de meilleurs joueurs et de meilleures personnes.