L’histoire retiendra que c’est sur les terres de Michael Jordan que Kobe Bryant a décroché sa première victoire de la saison. Toujours convalescent (7 ballons perdus), « The Black Mamba » a livré sa meilleure prestation offensive avec 21 points, assortie de 8 passes, et avec deux actions clutch dans le money-time qui ont fait basculer le match. Sur le fil, les Lakers l’emportent face à une équipe de Charlotte qui a tout misé sur Al Jefferson en fin de match, sans succès (85-88).
Cette fois, c’est la bonne ! Même après un back-to-back, et toujours privés de meneurs, Kobe Bryant et ses sbires sont venus à bout des Bobcats. Dans la douleur, certes, car la victoire a mis un temps fou à se dessiner. Pire, elle tendait les bras à Charlotte.
Équilibrés jusqu’à la pause (43-44), les débats avaient tourné en faveur des locaux en début de 3e quart, après un 10-2 alimenté par un Walker intouchable (5/5 au tir en 3e quart) et un McRoberts briseur de cercle . Bien dans son match, malgré les pertes de balle, Kobe Bryant s’employait aussi à servir Gasol qui faisait enfin payer un Jefferson quasi irréprochable jusque là. La second unit californienne faisait repasser LA en tête contre toute attente (75-74), jusqu’à ce que Kemba Walker poursuive son récital d’un trois points en première intention.
Kobe le cerveau du casse
A 85-79, les Bobcats confiaient le sort de leur destin à Al Jefferson, qui par trois fois, perdait son duel face à Gasol. Surgissait alors le « killer instinct » de Kobe Bryant, qui délivrait sa 8e passe à Nick Young esseulé dans le corner. Le n°24 californien finissait ensuite le boulot sur un drive et grâce à deux lancers qui redonnaient l’avantage à Los Angeles (85-86). Kemba Walker et Ben Gordon loupaient le coche. Dans le duel attendu entre Jefferson et Gasol au poste 5, c’est le pivot espagnol qui a eu le dernier mot. Et les Lakers, malmenés à 2’30 de la fin, retrouvaient enfin la victoire avec Kobe dans leurs rangs. Un Kobe Bryant qui sur deux coups d’éclat, a changé l’issue de la rencontre.
« C’est ce qui l’a toujours rendu différent des autres, son QI basket », reconnaissait Steve Clifford, assistant coach des Lakers il y a à peine un an « Même s’il a été béni athlétiquement, sa grande force a toujours été l’aspect mental (…). On peut le voir aujourd’hui. Quand je le regarde jouer aujourd’hui, c’est ce que je vois. »
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