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Brandon Jennings : « J’apprends toujours, c’est un processus permanent pour moi »

C’est Maurice Cheeks, son coach, qui le dit.

« Brandon évolue car il crée des initiatives quand l’équipe en a besoin. Parfois nous avons besoin qu’il shoote comme il sait le faire, qu’il prenne ses tirs. Dans d’autres moments, l’équipe aura besoin qu’il crée ou qu’il gère. Il est sur la bonne voie ».

Si après la démonstration des Pistons en seconde période au United Center samedi, le meneur des Pistons vante « la meilleure mi-temps de la saison, avec une équipe qui communique, qui prend des rebonds et qui fait bouger le ballon », il omet sciemment de commenter sa performance individuelle.

Ses 33 points à 12/21 ?

« C’est avant tout un effort collectif » bote-il en touche. « Après la blessure de Stuckey je savais que je devais être encore plus agressif. Pas seulement au scoring mais aussi pour créer du jeu. Il y a des soirs comme ça où je dois élever mon jeu à un autre niveau », concède-t-il à expliquer sur sa prestation la plus convaincante de la saison.

Deuxième meilleur marqueur de l’équipe (15,9), meilleur passeur (8,4), le prestidigitateur de Motor City répond à certaines attentes depuis le début de la saison. Sans pour autant enflammer la presse, les foules et le vestiaire. Il n’a pas encore réussi à épurer son jeu, lui le bouffeur de gonfle dont les relents individualistes avaient fini par lasser ses coéquipiers à Milwaukee.

Ses balles perdues (3,5) et son adresse plus que douteuse (38,2% dont 34% derrière l’arc) ternissent encore et toujours son CV statistique mais, à l’image de ses Pistons, Jennings est sur le bon chemin.

Quand on lui demande si c’est dans la gestion et ses choix qu’il doit encore le plus progresser, l’angelino de 24 ans ne se voile pas la face.

« J’apprends toujours. C’est un processus permanent pour moi. Comme meneur je dois sentir quand il faut prendre les shoots, passer le ballon, mettre la balle au poste. »

Comme il l’avait dit à d’autres confrères américains un peu avant, « ce soir c’était mon soir, mais pour être un super joueur il faut être constant et avoir ce niveau là à chaque match. » Coincé entre son besoin de convaincre le landernau NBA qu’il mérite un gros contrat et son obligation de mouler son jeu sur les besoins collectifs des Pistons, Brandon Jennings apprend à ne pas devenir schizophrène. Il sait qu’il est attendu au tournant, les Pistons aussi. Autre chose que les playoffs serait un cuisant échec.

« Nous avons encore des blessés avec Bynum et Chauncey sur le flanc, mais nous en sommes à 20 matches maintenant et il n’y a plus d’excuses possibles. Soit on fait le travail et on fait tourner la boutique, soit on se casse la gueule et on tombe dans le classement comme certaines équipes à l’Est », reconnait-il pendant que Josh Smith le regarde d’un sourire en coin, complice ou moqueur ?

Brandon Jennings doit le savoir mieux que nous.

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