Il est facile de comprendre pourquoi Indiana est actuellement premier de NBA quand on a vu tout ce que Portland a dû faire pour venir à bout des Pacers. Aux commandes du match dans le quatrième quart-temps, les Blazers ont ainsi eu quelques frissons quand Roy Hibbert récupérait quelques rebonds offensifs précieux tandis que Paul George inscrivait cinq 3-points consécutifs dans les trois dernières minutes !
Indiana n’abandonne jamais et Paul « Gorgeous » George, auteur de 43 points, en est l’exemple. Face à lui, il a fallu que Portland s’appuie sur l’agressivité de LaMarcus Aldridge et la confiance de Damian Lillard pour ne pas douter. Les Blazers peuvent respirer un grand coup : ils l’emportent finalement (106-102).
Une première mi-temps à l’avantage des Pacers
La première mi-temps fut pourtant à l’avantage d’Indiana qui contrôlait le tempo et ralentissait l’attaque de l’Oregon. LaMarcus Aldridge était néanmoins bien dans son match mais Luis Scola apportait de l’allant offensif pour une équipe des Pacers à la défense toujours aussi étouffante.
Au retour des vestiaires, Portland s’adaptait et décidait de jouer son jeu en accélérant les particules. Ça allait plus vite mais, dans cette bataille tactique, Indiana parvenait à répondre grâce à Paul George, qui mérite un vrai statut de superstar. Grâce à ses dix points dans le troisième quart-temps, l’ailier permettait à son équipe de rester au contact (72 partout) avant que les équipes ne plongent dans le money-time.
Portland accélère et résiste à l’immense Paul George
Un très mauvais passage du banc d’Indiana permettait à Portland de prendre sept points d’avance et de mettre la main sur le match. Mais quel contrôle et quelle confiance dans leur système offensif il aura fallu aux Blazers pour résister aux banderilles lointaines de Paul George, qui inscrit la bagatelle de 15 points dans les trois dernières minutes ! LaMarcus Aldridge ne se formalisait pas de la stratégie défensive de David West et Roy Hibbert, qui l’orientaient systématiquement sur sa main gauche, ligne de fond, et attaquait le cercle.
Damian Lillard s’échappait lui de toutes les trappes pour inscrire des paniers décisifs. Et il fallait tout ça pour éviter un retour désespéré des hommes de Frank Vogel. Même si Terry Stotts rappelait après le match qu’on n’envoie « pas de messages en décembre », le coach peut être fier de son équipe.
Comme il l’a avoué, c’est le match le plus solide joué par ses hommes depuis le début de saison. Défensivement, ils ont ainsi parfaitement tenu le choc et, offensivement, ils ont su trouver et mettre en place des solutions face à la fantastique défense des Pacers. Pour un vrai et beau choc, tout au sommet de la NBA.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.