Si l’on rapporte ses statistiques sur 36 minutes, Andrew Bynum tourne à 14.1 points et 8.3 rebonds et 2.3 contres. Un rendement tout à fait acceptable pour un joueur sur le retour et fragile des genoux.
Surtout que Bynum ne joue en moyenne que 17 minutes et il est très bon durant ce laps de temps. Seulement, l’adaptation avec ses coéquipiers est toujours aussi compliquée.
« On essaie toujours d’apprendre à jouer avec un joueur classiquede poste-bas », avoue Mike Brown au Sun News. « Peu de joueurs ont joué avec ce type de joueur. »
Pourquoi est-ce difficile ?
« Car tout le monde joue avec des petits. Avec un pivot comme ça, le spacing doit être plus que parfait. Les coupes vers le panier doivent être bonnes, les passes faites dans le timing et il faut lui donner le ballon tôt dans la possession. »
Doug Collins, ancien entraîneur des Bulls de Michael Jordan et plus récemment des Sixers explique notamment que s’adapter à un pivot qui joue poste-bas, c’est « l’une des choses les plus dures à faire pour un joueur ».
Déjà que c’est compliqué parce que Bynum passe moins de 20 minutes sur le terrain pour soulager ses genoux. Ensuite, lorsqu’Anderson Varejao rentre, c’est toute l’attaque qui change car le Brésilien a d’autres qualités offensives. Surtout à mi-distance.
« C’est dur de voir des ballons perdus quand on essaie de donner des balles à Andrew au poste-bas », regrette Brown.
Surtout que les deux meilleurs matches (16 et 11 points) de Bynum cette saison sont synonymes de fessées : 30 pts d’écart contre San Antonio et 15 pts contre Chicago. En plus de petits soucis entre les extérieurs, l’efficacité et l’intégration de Bynum seront capitales dans la réussite des Cavaliers.