Son prédécesseur, Vinny Del Negro, parlait souvent de « processus » pour les Clippers. Une franchise habituée aux bas-fonds de la NBA ne pouvait pas se transformer immédiatement en candidat au titre, il fallait y aller étape par étape.
Depuis qu’il est arrivé cet été, Doc Rivers parle également de « processus » mais la différence avec Del Negro, c’est que son projet se situe à court terme. L’ancien coach des Celtics est d’ailleurs très clair à ce sujet, il veut gagner et vite. Mais il faut pour cela changer les mentalités.
« Je veux gagner, » affirmait-il à ESPN. « Pourquoi pas maintenant ? Ça ne veut pas dire que nous allons y arriver mais il faut bien avoir des rêves pour commencer. Je ne veux pas me présenter devant ce groupe pour leur dire : ‘OK les gars, essayons d’atteindre le second tour et on sera bien’. Ce sont des objectifs bien trop sages pour moi. »
Battu cette nuit par Oklahoma City, une franchise qui s’est construite sur le long terme et qui est passé de 23 victoires à une finale NBA en 4 ans, Doc Rivers ne veut donc pas s’inspirer du modèle du Thunder en terme de construction.
« OKC est au-dessus de nous pour l’instant »
En revanche, il souhaiterait voir son équipe atteindre le niveau de jeu pratiqué actuellement par les coéquipiers de Kevin Durant.
« Oklahoma a été en finale. Ils sont allés loin et c’est ce que nous voulons faire. Nous les voyons comme une équipe que nous devons essayer de battre. Toutes ces équipes-là sont au-dessus de nous pour l’instant. »
Pour cela, il aimerait que ses hommes soient capables de s’imposer face à ce genre d’équipe par la défense lorsque, comme hier soir, l’attaque ne suffit plus.
« J’espère que d’ici six à huit semaines, nous serons capables de rester dans le match grâce à notre défense. Vous avez pu voir ce soir, dès le premier quart-temps, nous n’étions pas dans le rythme en attaque. Je veux que nous soyons capables de gagner des matches contre une super équipe comme celle-ci même quand nous n’arrivons pas à pratiquer notre jeu en attaque. »
Avec 105,1 points encaissés en moyenne par match et des adversaires qui shootent à 46.6%, Doc Rivers a encore du pain sur la planche.