26 pts, 17 rbds et 9 passes compilés en 24 heures face aux Clippers et aux Blazers… Devenu consultant sur Time Warner, Byron Scott doit se sentir penaud devant ces stats. Comment ce Omri là a pu-t-il être Casspi le fantôme sous ses ordres à Cleveland toute la saison passée ? Avec une titularisation en 43 matches et 4 pts de moyenne en 11,7 minutes par match, l’ailier israélien avait « perdu le plaisir » dans l’Ohio.
« Les deux années avec les Cavs ont vraiment été compliquées. Etre aujourd’hui capable d’avoir un bon temps de jeu et d’aider mon équipe à gagner, c’est une joie immense », nous confie le 23e choix de la draft 2009. « J’ai connu beaucoup de bas mais ça m’a permis de réaliser à quel point j’aimais le basket. Mon amour pour ce jeu est plus fort que n’importe quelle frustration et que beaucoup d’autres choses dans ma vie », poursuit le small forward de 25 ans.
Arrivé à Houston pour suppléer Chandler Parsons au poste 3, Casspi s’éclate aux Rockets comme ailier-fort fuyant, où il réalise pour l’instant la meilleure saison de sa carrière : 10,5 pts, 5,8 rbds, 3,3 passes de moyenne avec une évaluation de 20. Bref, après la nuit vient le jour.
« Je voulais absolument me retrouver dans une équipe qui correspondait à mes attentes, à ce dont j’avais besoin. Ici, je joue, j’ai des responsabilités et surtout je suis utile. Pour moi c’est le plus important. Nous avons construit une alchimie pendant le camp d’entraînement, la saison sera longue et cette solidité collective, c’est une arme essentielle », nous assure l’Israélien, qui n’a jamais été aussi adroit depuis son arrivée en 2009 (46,2 % à trois points et 46,7% aux tirs).
Daryl Morey ne s’est pas trompé. Décidément.
Propos recueillis à Los Angeles