[Preview 2013/14] Numéro 8 – Houston Rockets • Basket USA

Dwight Howard Depuis le 23 septembre, Basket USA vous propose ses previews pour la saison régulière. Comme l’an passé, nous avons décidé d’effectuer un compte à rebours, de la 30e à la 1ère place.

Aujourd’hui, on entre dans le Elite Eight comme on dit en NCAA, avec les Rockets que l’on voit bien bousculer l’ordre établi à l’Ouest. L’effectif n’a perdu aucun joueur majeur, et s’est évidemment renforcé avec l’arrivée de l’un des trois meilleurs pivots de la ligue, Dwight Howard. Après deux saisons cauchemar au Magic puis aux Lakers, Howard veut redevenir l’un des meilleurs joueurs de la ligue, et on l’en croit capable.

ETAT DES LIEUX

Moqué et raillé pour ses amours statistiques et ses décisions algorithmiques, Daryl Morey est devenu en deux campagnes estivales le General Manager qui aura replacé Houston sur le devant de la scène NBA. Après la 8e place de la saison passée, la franchise double championne NBA en 1994 et 1995 s’est donnée les moyens vingt ans après de repartir à la quête du Graal. Dwight Howard est arrivé pour compléter le quatuor Lin-Harden-Parsons-Asik mis en place par Morey douze mois plus tôt. Superman a déjà retrouvé le sourire, va-t-il redevenir un pivot ultra dominant ? Kevin McHale en est persuadé, et si Omer Asik ne parvient pas à jouer avec l’ex-meilleur défenseur il sera sacrifié et échanger contre un poste 4 complémentaire du meilleur rebondeur de la saison dernière. La vitesse, le shoot et le drive de la traction arrière devrait remettre Howard dans un contexte plus favorable à son épanouissement. Même s’il ne retrouve pas ses stats et son impact du Magic, sa présence dans la raquette soulage Harden, qui devrait a priori moins arroser. Entre les progrès de Patrick Beverley, Donatas Motiejunas, Terrence Jones et Greg Smith, le retour d’Aaron Brooks et les signatures de Ronnie Brewer, Omri Casspi et Marcus Camby, McHale dispose d’une rotation enviable. C’est peut-être même la force la plus sous estimée de ces Rockets. En saison régulière, ils disposent des armes pour terminer dans le top 4 de la conférence.

ARRIVÉES

Dwight Howard (Lakers), Marcus Camby (Knicks), Ronnie Brewer (Thunder), Omri Casspi (Cavs), Reggie Williams (Bobcats)

DÉPARTS

Carlos Delfino (Bucks), Thomas Robinson (Blazers), James Anderson (Sixers), Royce White (Sixers)

LE JOUEUR A SUIVRE

Dwight Howard. Patrick Beverley – pour sa capacité à confirmer ses playoffs 2013 (11,8 pts) ou Terrence Jones – pour sa faculté à s’imposer titulaire au poste 4, auraient pu avoir droit de cité. Mais comment ne pas avoir les yeux rivés sur le successeur espéré des Ralph Sampson, Hakeem Olajuwon et Yao Ming. Houston aime les big men et Superman entend bien pérenniser cet amour quasi charnel. Les Rockets étaient l’avant-dernière défense de la ligue la saison passée avec 102,5 pts encaissés en moyenne, Howard saura-t-il changer cette lacune, suicidaire en playoffs ? Pourra-t-il cohabiter avec Omer Asik, irrité par sa signature ? Si oui, Jones et Motiejunas peuvent rester sur le banc, si non alors sans un trade efficace le poste 4 sera la maillon faible de l’équipe.

LE CINQ PROBABLE

Jeremy Lin – James Harden – Chandler Parsons – Omer Asik – Dwight Howard

LE BANC

Marcus Camby, Aaron Brooks, Patrick Beverley, Omri Casspi, Reggie Williams, Greg Smith, Terrence Jones, Francisco Garcia, Robert Covington, Isaiah Canaan, Ronnie Brewer, Donatas Motiejunas

LE STAFF

Head Coach: Kevin McHale
Assistants: Kelvin Sampson, J.B. Bickerstaff, Chris Finch, Dean Cooper

MASSE SALARIALE

60.2 millions de dollars (20e sur 30)

OBJECTIF

Dans une conférence Ouest toujours aussi relevée, Houston est armé pour éviter l’inconstance. Cette équipe ne devrait pas connaître le gros coup de mou fatidique et revêtir le costard de bide de l’année, elle dispose de trop de certitudes et de garanties pour cela. L’objectif est clairement la finale de conférence et si Dwight Howard redevient le pivot qui marchait sur ses adversaires, l’ambition n’est pas utopique. Le jeu prôné par McHale sied à la saison régulière et le banc semble plus profond que la saison passée, comme le confirme pour l’instant les premiers matches de pré saison. Harden et Howard rêvent du titre et ils ont peut-être un bon coup à jouer dans une conférence sans véritable épouvantail. Remporter la division relève même du possible, surtout si les Spurs ont du retard à l’allumage et que le changement de coach aux Grizzlies casse la belle machine laissée par Lionel Hollins.

Bien sûr, on peut nous reprocher de les placer devant les Warriors ou les Grizzlies, mais l’effectif n’a perdu aucun joueur majeur, et s’est renforcé. Donc, logiquement, les Rockets devraient faire mieux que 8e (classement de l’an passé), et le « one two punch » Harden-Howard peut devenir le meilleur tandem arrière-pivot depuis… Kobe et Shaq.