Avec l’absence de Rajon Rondo au début de la saison, Brad Stevens va être obligé de décaler Avery Bradley sur le poste de meneur. Une perspective qui ne fait pas peur au coach débutant.
« Il n’y a aucun doute sur le fait que Avery a de grandes capacités dans bien des domaines en tant que meneur », assure Stevens au Boston Herald. « C’est un défenseur d’élite sur ce poste. C’est aussi un athlète d’élite pour le poste. Je pense qu’il s’est amélioré. Il a plus de confiance et je crois qu’il est excité par ce challenge si Rajon est absent. »
Les capacités défensives n’ont jamais vraiment été le souci de Bradley. C’est plutôt sa faculté à créer du jeu qui pose question.
« De ce que j’ai vu, je pense qu’il n’était pas aussi en difficulté qu’on l’a dit », pense Stevens. « L’autre truc c’est qu’il a pris les choses en cours. Il a dû s’ajuster à un système qui était déjà en place. Peut-être qu’on va faire des choses qui lui conviennent mieux au début et qu’on pourra ensuite ajuster quand Rajon reviendra. […] Le meilleur scénario pour nous c’est qu’il devienne le meilleur meneur possible. Parce que même quand Rajon va revenir, il ne jouera pas 48 minutes. »
Le flou en attaque
Cette saison pourrait de toute façon être placée sous le signe du bricolage pour le nouveau coach de Boston. La preuve avec sa réponse lorsqu’on lui demande qui sera sa première option offensive.
« On va devoir voir quelles sont les forces de chaque jouer et les mettre en position d’avoir du succès. Ça pourrait changer d’un match à l’autre. Il y a beaucoup de bonnes options offensivement. Il y a beaucoup d’options qui ne sont pas traditionnelles. »
La saison risque d’être longue du côté de Boston.