Les Grecs ne peuvent plus compter que sur une défaite de l’Espagne, après-demain contre l’Italie, pour se qualifier en quart de finale. Battus par des Slovènes furieux en première mi-temps, Vassilis Spanoulis et les siens ont tenté un comeback dont ils ont le secret. Mais ils sont finalement tombés avec les honneurs.
Au bout de la souffrance, et portée par plus de 10 000 fans, la Slovénie a résisté à un 19-2 à cheval sur le troisième et quatrième quart-temps pour faire plier des Grecs incroyables de courage (73-65).
Goran Dragic a du feu dans les jambes
Car le début de match ne leur offre rien. Plus énergiques, plus volontaires, plus dynamiques, les Slovènes courent partout et récupèrent une tonne de rebonds, notamment offensifs. Comme d’habitude, le dragster Goran Dragic met un rythme dingue et pousse le ballon à en écoeurer des Grecs dépassés.
Surtout que Vassilis Spanoulis démarre lui doucement et que le cercle est introuvable côté grec. 26-13 pour la Slovénie à la fin du premier quart-temps. La démonstration continue et la Grèce a toujours autant de mal à stopper les mobylettes locales, complètement déchaînées. 43-27 pour la Slovénie à la mi-temps.
Un incroyable comeback grec… qui échoue
Le show se poursuit après la pause et Goran Dragic offre 26 points d’avance aux siens (60-34) à la 26e minute. On sent les Grecs à bout de souffle, asphyxiés par le rythme infernal des frères Dragic en attaque et par la défense de leurs coéquipiers. Mais les Grecs restent les Grecs et la tragédie leur sport national.
Ils resserrent donc leur défense, tentent le tout pour le tout et grignotent. Ce diable de Vassilis Spanoulis surgit et marque panier sur panier. L’écart fond alors que la Grèce réussit un 19-2 ! L’avance slovène passe même sous les 10 points et, forcément, la salle et les joueurs hôtes commencent à cogiter.
La Slovénie au paradis, la Grèce en enfer
Mais la Slovénie de Bozidar Maljkovic réussit finalement à garder son calme. Elle recommence à récupérer des rebonds offensifs, mange l’horloge le plus possible et tente de laisser passer l’orage en se concentrant sur sa défense. La salle retient son souffle à chaque tentative à trois points grecque.
Sauf que contrairement aux aventures passées, les tirs grecs rebondissent systématiquement sur le cercle. Goran Dragic tue le match sur un nouveau lay-up en contre-attaque et finit avec 28 points. La Stožice Arena pousse un ouf de soulagement collectif et la Slovénie accède aux quarts de finale de son Euro (73-65). Quant à la Grèce, il faut qu’elle compte sur une hypothétique défaite espagnole face à l’Italie lors du dernier match.
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