Après leur faillite offensive face à la Lituanie, la France devait se reprendre contre un autre pays balte, la Lettonie. Impressionnante contre l’Ukraine, cette dernière n’a pourtant pas résisté à la belle attaque des Bleus en première mi-temps, emmenée par un Nicolas Batum omniprésent (19 points, 10 rebonds, 6 passes).
Alexis Ajinça imposait lui son physique dans la peinture et battait son record de points en bleu (25 points) pour porter la France vers la victoire (102-91). Et les quarts de finale de cet Euro.
Le réveil de Nicolas Batum
On l’attendait et il est là ! Sur leur toute première possession, les Bleus mettent ainsi en place un joli système conclu par un dunk à deux mains de Nicolas Batum. « Batman », en plein doute avant cette rencontre, est omniprésent. Et dans son sillage, c’est toute l’équipe de France qui récite un basket offensif de rêve.
La balle circule très bien pour offrir les décalages aux Bleus. L’ailier des Blazers s’en sert parfaitement et conclut ce premier quart-temps avec 9 points, 5 rebonds et 3 passes. La France mène (31-15) largement.
Alexis Ajinça domine la raquette lettonne
Vincent Collet en profite pour offrir du temps de jeu à ses remplaçants, même s’il garde soigneusement Johan Petro et Joffrey Lauvergne sur le banc, préférant jouer petit avec Florent Pietrus. Les Bleus couvrent toujours très bien les mouvements du ballon et des shooteurs lettons, empêchant les tirs ouverts.
Boris Diaw utilise sa puissance pour se rapprocher plusieurs fois du cercle mais c’est Alexis Ajinça qui domine la peinture. Le pivot strasbourgeois joue près du panier, place ses appuis et se montre patient afin d’obtenir le meilleur tir possible. Résultat ? 14 points (à 5/7 aux tirs) pour le pivot à la mi-temps.
Les Bleus mènent donc largement (52-35) à la pause et se sont lancés de la meilleure façon possible.
Quelques oublis défensifs et une avance qui fond
La Lettonie tente de mettre la pression sur les Bleus en défendant sur tout le terrain. Mais Nando De Colo et Nicolas Batum suppléent Tony Parker pour mettre à mal la tactique adverse. Les Bleus commencent à gérer une avance conséquente, même si Alexis Ajinça continue d’imposer sa technique sous le cercle.
Toutefois, ils se relâchent trop en défense et Dairis Bertans en profite pour enchaîner les tirs de loin. Après avoir été menés de 22 points, les Lettons recollent donc. Ils ne sont plus qu’à 11 points (76-65) avant d’entamer le dernier quart-temps, les hommes de Vincent Collet ayant notamment oublié le repli défensif.
Une défense défaillante compensée par une belle attaque
Coupables de gros oublis sur les shooteurs lettons, les Bleus s’en remettent principalement à Alexis Ajinça pour garder une avance qui oscille autour des 10 points. Antoine Diot apporte son énergie en défense et plante un trois points qui offre une bouffée d’oxygène à une équipe de France sous pression.
La défense française n’est plus du tout là mais l’attaque continue tant bien que mal à tourner. Tony Parker a énormément de mal défensivement mais, offensivement, il enchaîne les « moves » et permet à la France de rester devant jusqu’à la fin (102-91). Les Bleus se qualifient donc pour les quarts de finale en dépassant les 100 points, ce qui ne leur était pas arrivé en phase finale depuis 1991. Une éternité.
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