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Les franchises NBA n’hésitent plus à envoyer leurs jeunes joueurs progresser en Europe

NCAA Basketball: Bucknell at MissouriIl y a quelques années, seuls les Spurs draftaient un joueur avant de lui permettre de progresser en Europe pour ensuite le faire venir en NBA. Désormais, le mouvement est global en NBA avec des franchises qui ont compris qu’il valait mieux offrir du temps de jeu à des jeunes joueurs, dans des championnats compétitifs, plutôt que de les laisser au bout du banc en attendant qu’ils progressent seuls.

Lorsqu’ils draftent des joueurs internationaux, les franchises n’hésitent donc plus à les laisser quelques mois ou quelques années supplémentaires en Europe. Mais un nouveau phénomène est apparu cette saison : les joueurs américains draftés au deuxième tour et envoyés en Europe afin de se perfectionner.

L’Europe plutôt que la D-League ?

Sam Hinkie, GM des Sixers, résume cette nouvelle mentalité au sujet de l’iranien Arsalan Kazemi (54e choix).

« Il va avoir la chance de travailler sur son jeu ailleurs pendant une année. Ensuite, il pourra être réévalué pour voir où il en est. Je crois que c’est une bonne opportunité pour lui ».

L’objectif pour les franchises est ainsi de se servir de l’Europe comme d’une ligue de développement. En surveillant les progrès de leurs joueurs, ils peuvent évaluer à quel moment ces derniers sont prêts à rejoindre la grande ligue. Si jamais ils sont prêts un jour.

Cela ne touche pas les joueurs du premier tour, assurés d’une place en NBA grâce à leurs contrats garantis. Mais pour les autres, il vaut mieux aller en Europe plutôt que de faire des cartons offensifs en D-League.

C’est également la voie qu’a choisie Pierre Jackson (42e choix par New Orleans) qui s’est engagé à l’ASVEL. Mike Muscala (44e choix par Atlanta) avait lui toutes les chances de faire partie de l’effectif des Hawks pour la saison prochaine mais il a finalement opté pour Blusens Monbus, un club espagnol.

« C’est une superbe opportunité pour Mike de jouer pour un programme de qualité dans un championnat de très bon niveau », explique Danny Ferry, le GM d’Atlanta.

Des intérieurs au développement plus long

La nouveauté n’est pas que des joueurs draftés au deuxième tour rejoignent l’Europe mais plutôt qu’il ne s’agit plus de la dernière solution possible et qu’ils le font avec la bénédiction de leur franchise. Autre exemple, le pivot Alex Oriakhi (57e choix par Phoenix) rejoint Limoges tandis qu’un autre pivot, Colton Iverson (53e choix par Boston), vient de parapher un contrat avec Besiktas en Turquie.

Hormis Pierre Jackson, il s’agit surtout d’intérieurs ou de pivots dont le développement est plus long. Pour ces joueurs, quelques minutes en NBA ne suffisent pas pour progresser et apprendre. Après des années de potentiels gâchés et de snobisme par rapport à l’Europe, les franchises NBA l’ont enfin compris.

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