A 39 ans et avec une bonne surcharge de poids, Oliver Miller a un rêve, un peu fou: revenir sur les parquets de la NBA.
Marqué par la mort de Kevin Duckworth, « Big O » a faim, mais de ballons. Il s’est confié à nos confrères américains, nourri de regrets et confiant sur son potentiel. Quatre ans après sa retraite et six ans après son dernier comeback NBA, raté, aux Wolves, le finaliste 1993 est touchant dans ses confessions.
« Le basket me manque mais je ne peux pas regarder à la TV, je déteste ça. Et puis c’est dur, car tu entends que tous les clubs recherchent des pivots, moi je suis là et je suis au chômage« , lance l’ex-prodige d’Arkansas, passé par 17 clubs différents en 14 ans de carrière, dont les Harlem Globe Trotters !
« Je suis le seul responsable de ce qui m’est arrivé, je me suis laissé aller et je déteste ce que j’ai été. C’est un peu l’histoire de ma vie. Je veux juste une dernière chance, je suis là et et je suis prêt à faire ce qu’il faut. Je ne veux pas finir comme Duckworth.«
Ce bon vieux Oliver se donne quelques outils pour assouvir son ambition. Primo, il surveille ce qu’il mange, pour le plus grand malheur des patrons de Pizza Hut et McDonald’s de Irving.
Secundo, il joue au basket tous les jours.
Tertio il va à la gym.
« Je suis à 148 kilos là, mon but est d’arriver à 143« , assure celui qui était encore à 190 kilos avant de reprendre le chemin de la remise en forme.
Son agent George Bass espère lui trouver un employeur pour l’automne.
« On cherche, mais les équipes veulent attendre de voir dans quelle forme il est est. Il a encore du basket en lui« , assure Bass.
Miller fait son auto-promo:
« Je n’ai jamais été fort, je suis encore meilleur que lors de mon dernier passage en NBA. Je bouge mieux, je me sens mieux, je peux donner 25 minutes et des double-double. Et puis mentalement, je suis plus mature. »
On vous laisse seuls juges de ses propos…
En attendant, on se remet un joli lay-up de Michael Jordan sur la face d’Oliver Miller. C’était lors des Finals 1993.
Séquence souvenirs…