Après les votes pour le MVP et le meilleur rookie de l’année, la rédaction s’est réunie avant le début des playoffs pour discuter du choix du meilleur coach de l’année. Ce fut bien plus animé, et aucun entraîneur ne fait l’unanimité. Un exemple : Scott Brooks et Gregg Popovich, 1 et 2 à l’Ouest, n’ont obtenu aucune voix…
1- George Karl (Denver, 57v-25d)
Quatre fois coach au All-Star game, George Karl n’a pourtant jamais remporté le titre de meilleur entraîneur de l’année. Pour la rédac’, il est temps de corriger cette erreur, et la 3e place des Nuggets à l’Ouest justifie amplement ce choix. En l’absence d’une superstar, et malgré des gros coups durs, Karl est parvenu à hisser Denver sur le podium à l’Ouest. Membre du club fermé des coaches à plus de 1000 victoires, il nous semble mériter ce trophée.
2- Erik Spoelstra (Miami, 66v-16d)
Année après année, on sous-estime les qualités d’entraîneur, mais aussi de manager de Spoelstra. Certes, c’est plus facile d’être au top avec Dwyane Wade et LeBron James dans ses rangs, mais le quasi flop des Lakers prouve que la réunion de superstars n’est pas forcément synonyme de succès. Sans oublier qu’il y a la manière, et Miami a développé toute l’année un jeu intelligent, extrêmement précis en défense, mais aussi varié en attaque.
3- Mark Jackson (Golden State, 47v-35d)
Ancien meneur des Knicks, puis consultant TV, Mark Jackson a réussi son pari : ramener les Warriors en playoffs. Plus que le talent de ses joueurs (Curry, Lee, Thompson…), ce sont sa capacité à tirer le meilleur d’un effectif et la régularité dans l’effort qui ont marqué les esprits. Les Warriors ressemblent à leur coach, et ils sont capables de garder un niveau de jeu exemplaire malgré des absences (Bogut en début de saison) ou des coups de moins bien.
Mentions : Tom Thibodeau (Chicago), Mike Woodson (New York) et Lionel Hollins (Memphis)
Votre choix
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