Si Chicago parvient à compenser les absences de Derrick Rose, Joakim Noah, Richard Hamilton ou encore Taj Gibson, c’est parce que Tom Thibodeau est un incroyable sorcier. C’est aussi parce que Nate Robinson réalise exploit sur exploit en sortie de banc. Mais il ne faudrait pas non plus oublier que Carlos Boozer reste sur sept double double en neuf matches, et qu’il apparaît comme le pilier de l’équipe dans une saison marquée par de nombreuses blessures.
« A l’exception du premier mois, Carlos a été costaud et constant toute la saison » estime Tom Thibodeau. Il s’entraîne et joue tous les jours. On peut compter sur ses points et ses rebonds tous les soirs. Il fait un boulot énorme pour nous, et il y a aussi une meilleure compréhension de ce qu’on recherche. »
Pour le coach des Bulls, Boozer joue juste.
« C’est quelqu’un de très altruiste. Si vous coupez et que vous êtes libre, il vous servira. Il joue comme il faut et apporte beaucoup à l’équipe. Lorsque vous regardez son bilan lorsqu’on est au complet, vous verrez que notre pourcentage de victoires est très élevé ».
Pour Nate Robinson, Boozer facilite effectivement la tâche de ses coéquipiers. Une qualité qu’on ne lui connaissait pas.
« On sait qu’on doit varier le jeu extérieur-intérieur et jouer sur lui parce qu’il nous facilite les choses. »
Après trois matches en avril, Boozer tourne à 20 pts, 13 rbds et 4 pds par match.