Il aura fallu une épidémie de blessures à Denver mais Evan Fournier a fini par avoir droit à un vrai temps de jeu, vendredi dernier. Les blessures de Ty Lawson et Julyan Stone lui ont ainsi permis d’avoir le champ libre, notamment pour quelques séquences au poste de deuxième meneur.
Et même si ce n’est pas vraiment son rôle de prédilection, le Charentonnais en a profité pour inscrire 19 points en sortie de banc.
« Je n’ai pas peur de le faire jouer », assure George Karl au Denver Post. « Le poste d’Evan, c’est d’être un bon créateur en tant que deuxième arrière. Il n’est pas meneur. Maintenant, je suis content qu’il ait de l’expérience dans ce domaine. Je pense qu’il va s’améliorer. Un jour il pourra jouer meneur remplaçant dans la ligue. »
Même s’il est très content des coups de main apportés à la mène par Fournier, George Karl n’est quand même pas prêt à faire de lui un meneur à plein temps.
« Le jeter dans des matches à enjeu, lui donner le ballon et lui faire diriger l’attaque ? Ça fait beaucoup de variables pour un jeune joueur. Je pense qu’il peut réussir un gros coup de temps en temps mais est-ce qu’il peut le faire tous les jours ? Je ne parierais pas là-dessus. »
Même s’il ne dirigera donc pas l’attaque demain, Evan Fournier a déjà la confiance de ses coéquipiers.
« Nous sommes très confiants dans ses capacités. On croit en lui », assure Danilo Gallinari. « Il est très confiant également. Il veut jouer. On a confiance en son jeu et en ses décisions. »
La patience et la confiance de Evan Fournier commencent donc à payer.