Boston – Atlanta : Paul Pierce en trois dimensions

Kevin Garnett et Rajon Rondo ne sont peut-être plus là, mais Paul Pierce, lui est bel et bien présent, et il tient la baraque ! Cette nuit, « The Truth » a permis aux Celtics de continuer à croire à la 6e place occupée par ATL à l’Est, en décrochant un succès 118-107 face aux Hawks. En mode triple-double (20 pts, 10 rbds, 10 pds), Pierce a été bien aidé par Jeff Green et Jason Terry pour venir à bout d’une formation d’Atlanta privée d’Al Horford et de Devin Harris.

Larry Drew et Doc Rivers face à leurs choix

Celtics et Hawks n’ont pas été épargnés par les blessures cette saison et pourtant, les deux franchises sont toujours debout, à 10 matchs de la fin de la saison régulière. En l’absence pour une longue durée de Rajon Rondo, Boston a su trouver des solutions de rechange, en confiant des rôles plus importants à Bradley, Green ou Terry, ou plus récemment en donnant sa chance à Williams et Randolph (9 pts, 13 rbds cette nuit). Privés de Horford et Harris pour ce match crucial en vue du sprint final, les Hawks ont dû en faire de même, en offrant plus de responsabilités à Shelvin Mack (12 pts, 9 pds) et Mike Scott (19 pts) notamment pour un résultat qui n’a pas été loin d’être payant pour coach Drew qui présentait un 5 majeur différent pour la 28e fois cette saison (incluant Petro à la place d’Horford).

Paul Pierce, la constance en toute circonstances

Problème, dans le camp d’en face, demeure un joueur de légende, indéboulonnable qui, saison après saison depuis maintenant 14 ans, ne cesse d’écrire quelques très belles pages de l’histoire des Celtics. Impressionnant par la justesse de son jeu à tous les niveaux, bonifiée par son expérience au fil du temps, Paul Pierce s’est montré à la hauteur des espérances de tout le TD Garden.

D’abord il s’est montré en scoreur, pour lancer les troupes et ramener la confiance dans une équipe toujours affaiblie par ses 5 revers consécutifs récemment concédés. Puis au meilleur moment, lorsque Boston en avait le plus besoin à -6 (34-40), Pierce a su trouver l’homme en forme, en mettant le Jet sur orbite pour deux paniers à 3 points qui ont remis les Celtics dans le droit chemin. Puis en redevenant le scoreur né qu’il est, pour maintenir la marque à +10 à la pause (66-56).

Deux lieutenants présents aux bons moments

« On fire » en première mi-temps, le Jet a ensuite laissé le soin à Jeff Green de maintenir le Garden à température. Avec 11 points inscrits en 3e quart, le héros du dernier match à Cleveland sanctionnait à chaque reprise une défense d’Atlanta trop laxiste, permettant ainsi au passage à Pierce de délivrer (déjà) sa 10e passe décisive de la soirée.

Passés à +14 (94-80) suite à un panier de Jeff Green après une feinte à la MJ, les Celtics auraient pu vivre une fin de match plus tranquille, sans le réveil de Korver et Tolliver. Débarrassés involontairement de l’omnipotent et toujours aussi inconstant Josh Smith, les Hawks ont crû au hold-up quelques instants en parvenant à revenir à -6 (100-94). Mais c’est bien Boston qui concluait l’affaire de loin grâce à ses deux soldats, Terry et Green. Le panier du n°8 des C’s, en fin de possession et en déséquilibre dans le corner tuait définitivement les espoirs des Hawks.

Une victoire 118-107 et un beau cadeau offert à Rajon Rondo, de retour en civil sur le banc du Garden pour la première fois depuis sa blessure au genou, contractée il y a deux mois, sur le parquet… d’Atlanta.

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